

Pour encore mieux expliquer et faire comprendre dans un confort maximum !!!!
Pour encore mieux expliquer et faire comprendre dans un confort maximum !!!!
Hello,
voici la prose commandée par Geneviève relative au lâché de lundi!
Bonjour à la team,
à bientôt
Gary
« Une belle journée avec Véliplane et un lâché en prime »
Aujourd’hui je dois être laché en pendulaire. Après quelques mois de pratique et une petite vingtaine d’heures de vol, ça faisait plusieurs jours que ça me pendait au nez. Message matinal de Laurent mon instructeur: « un petit problème technique sur l’Oscar Echo (OE, le pendulaire sur lequel j’effectue ma formation). Compliqué pour le laché mais vient quand même, on ira faire un tour sur ma machine! ». Arrivé au club, Laurent effectue un baptême, puis nous partons sur son pendulaire minimaliste monté de toute pièce, et dont il me vante la philosophie de vol pur depuis mon arrivée. Effectivement, je ne suis pas déçu. Quel vol!
Au retour, il s’avère que l’OE est opérationnel pour voler, mais le vent est lui aussi entré en scène: ce n’est pas pour tout de suite. Serge et son équipe veliplanante m’accueillent à leur table pour déjeuner. Un bon repas/café plus tard, le vent n’a toujours pas faibli. Décidé à ne pas repartir chez moi, je réalise que je n’ai jamais mis les pieds dans un ulm 3 axes depuis mon inscription au club. « Serge, y a moyen d’aller faire un tour dans une de tes becanes chauffées? » Et c’est parti pour une heure de vadrouille avec le chef pilote aux commandes. C’est un vol différent du vol pendulaire, mais tout aussi magique. Retour au sol, analyse de la situation météo avec Laurent : on y va pour quelques tours de piste avec l’OE, et advienne que pourra. L’exercice est réussi, mais la météo parait un poil trop incertaine pour le vol solo (est-ce qu’on chipote?). Tans pis, on range la bestiole, c’était une chouette journée. Serge: « alors il est à point cet élève? » Laurent: « oui, les tours de piste nickel » Serge: « bon alors qu’est-ce qu’on attend pour le lacher celui la? La météo est pas mal, non? » Et l’OE se retrouve aussitôt dehors, près à repartir, avec un passager en moins cette fois ci. Et la, tout s’enchaine. Passé la prévol un peu nerveuse d’un élève qui se demande s’il va vraiment pouvoir voler tout seul dans ce truc, à peine installé dans l’habitacle, je me sens pilote de pendulaire. Démarrage moteur, prise de contact radio, tous les automatismes dûment acquis durant la formation sont toujours là, malgré l’absence de l’instructeur, et rassurent…Le contrôleur est prévenu de l’événement, Laurent est parti guetter en bout de piste. Que peut-il m’arriver? Je suis prêt. Et c’est parti pour 4 tours de piste en solitaire, et 25 minutes de fierté. Les félicitations du contrôleur en prime, je regagne le parking de Véliplane, léger comme une plume. Les membres du club encore présents ne manquent pas de me féliciter à leur tour, et on débriefe avec Laurent (après tout, un laché solo, c’est comme un cours!). Inutile de préciser la joie que l’on ressent quand on évolue tout seul dans cet univers intimidant il y a encore quelques mois, et devenu si familier depuis. Mais il reste beaucoup à apprendre, ce n’est que le début d’une longue aventure.
Bref, une belle journée avec Véliplane, cette joyeuse secte qui nous trimbale en l’air avec sa flotte diverse et variée, toujours dans la bonne humeur et en sécurité. Vous pouvez vous enorgueillir de compter un disciple supplémentaire parmi vous.
Le Tour ULM, c’est une randonnée de huit jours organisée par la fédération, qui nous fait parcourir 2500km dans le sud et l’ouest de la France tout en assurant le quotidien (carburant, bagages, restauration) pour environ 130 équipages (200 personnes).
C’est une occasion unique de voyager loin sans s’occuper de la logistique! Voici mes péripéties en autogire, après 8 jours, 28 h 30 de vol, 2852 km parcourus, 15 étapes et 485 litres d’essence brûlés 🙂
21/07 Voyage vers le point de rassemblement à Châtellerault
22/07 Attente à Châtellerault car la météo est mauvaise
23/07 Châtellerault (Vienne)-> Condat-sur-vézère (Dordogne) -> Saint-Affrique (Aveyron)
24/07 Attente à Saint-Affrique cause météo
25/07 Saint-Affrique (Aveyron) -> Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) -> Aire-sur-l’Adour (Landes)
26/07 Aire-sur-l’Adour (Landes) -> Jaca (Espagne)
27/07 Jaca (Espagne) -> Rion des Landes (Landes) -> Montendre (Charente-Martitime)
28/07 Montendre (Charente-Martitime) -> La Tranche sur Mer (Vendée) -> Frossay (Loire-Atlantique)
29/07 Frossay (Loire-Atlantique) -> Angers (Maine-et-Loire) -> Châtellerault (Vienne)
Nous seront sur le Stand n° E62, c’est au sud des installations du salon vers le parking occasions.
Vous pourrez voir et essayer les fameux Pendulaires P&M, notamment le Hyper »R » et les autres modèles Quik.
Vous pourrez voir aussi l’Alpha Trainer de chez Pipistrel ou le dernier Nynja que nous avons monté au club ( ce sont 2 trois axes école) et les Autogire Magni, notamment le M16 914 turbo.
AirUlmParis sera aussi de la partie avec tout les accessoires nécessaires à l’ulmiste, une aire pour toute les pièces d’occasions (style brocante) sera aussi sur le stand notamment un moteur complet 582 à un prix raisonnable de 1800€, hélices radiateurs, transpondeur, etc….
Nous nous levons avec un bon temps Breton; une sorte de bruine légère, beaucoup de vent et un plafond bas. Je prends du coup mon temps pour replier la tente, si bien que je rate le départ du camion-bagages.. Heureusement une camionette de la DGAC est là pour les étourdis comme moi.
Nous attendons patiemment entre deux grains que le plafond se lève. Notre préposé à la météo est formel; le plafond va monter vers les 1600 pieds entre 12h et 14h. Et c’est effectivement se qu’il se passe, alors tout le monde se prépare fissa avant l’arrivée d’un nouveau nuage (bas).
Nous avons comme hier un gros vent de travers gauche, notre DV (Directeur des Vols, Louis Collardeau) a bien insisté sur le décollage « manche dans le vent, grosse prise de vitesse en palier et virage à gauche en montée initiale ». Nous partons vers l’est, contournons Nantes et sa TMA par le nord, rejoignons la Loire et cheminons vers Angers.
Le tracé est sympa, je tente de cheminer au-dessus de la Loire et de ses bancs de sable à 500 pieds mais il y a trop de turbulences dues au vent fort, même en autogire c’est désagréable, donc je remonte vers les 1000 pieds.
Angers dispose d’un contrôle et d’un AFIS, qui était sensé nous accueillir, mais le pauvre a dû craquer lorsqu’il a vu débarquer la meute et ses 15 ULM simultanés dans le circuit, alors ce sont nos contrôleurs d’élite qui reprennent la main à la radio.
Peu avant Yankee, j’entends qu’un avion de ligne va décoller d’Angers vers Bastia, les arrivées du tour sont interrompues pendant 20-25 minutes. Je pars donc faire coucou aux bateaux sur la Loire avant de revenir m’intégrer dans le circuit.
Nous avons droit à une piste royale en dur, 1800×45 mètres, mais aussi toujours ce gros vent de travers 15-20 noeuds. Le giro devant moi fait un atterrissage affreux et finit son roulage dans l’herbe, du coup je suis déstabilisé et fais également un atterrissage bien nul (mais je reste sur la piste).J’aurais dû remettre les gaz, car pendant que je le regardais partir dans l’herbe, j’en oubliais mon pilotage.. L’importance du facteur humain!
Une fois le roulage « contrôlé », je vais me parquer et visite le musée de l’aviation légère qui présente de nombreuses machines et moteurs intéressants.
C’est la dernière étape avant de boucler ce tour 2017, et pas des moindres puisque nous allons longer la Loire et la Vienne, parcours truffé de châteaux!
Je pars derrière Guy « Alpha 20 » et fais la première demi-heure avec lui, toujours en remontant la Loire.
A Saumur, Je vais une petite autorotation devant le château pour bien profiter de la vue splendide.
Juste après, c’est l’arrivée de la Vienne dans la Loire et l’Abbaye de Fontevraud, où repose Richard Coeur de Lion il me semble, mais je ne suis pas passé assez bas pour vérifier.
Je quitte la Loire et prends la Vienne jusqu’à Chinon, et tente de retrouver une vieille ligne de train touristique qui fait Chinon-Richelieu.
Horreur! Après cibq minutes de recherche, toujours pas de ligne de chemin de fer.. Dépité, j’allume le GPS et constate que je suis bien au-dessus, mais elle a été apparemment remplacée par une piste cyclable….. Il y a donc une erreur dans la carte OACI 🙂
Je suis donc la piste cyclable (sans m’y poser) jusqu’à Richelieu, ville « parfaite », rectangulaire, fondée par qui vous savez, et où j’ai habité quelques années.
Vers Châtellerault, le paysage se transforme rapidement en une série de champs, c’est vachable partout, le bonheur!
Le retour vers Châtellerault est tranquille, je passe derrière deux biplans (ULM) qui font un passage bas avec fumigène sur la piste pour fêter la fin du périple..
La soirée est festive avec un pot (et du bon rosé) offert par la mairie et le club ULM local Silvair; l’ambiance est bonne, au bout de 8 jours tout le monde se connaît. C’est donc bien entamés que nous attaquons le repas du soir amélioré avec grosse pièce de boeuf et mousse de fois gras!
Malgré la météo, ce fut un tour épatant avec de magnifiques ballades, mais aussi beaucoup de rencontres et d’échanges avec des pilotes sympa de tous les coins! Le Tour est définitivement quelque chose à faire au moins une fois dans la vie d’un pilote d’ULM !
Ce matin la météo est correcte, il y a un peu de vent mais pas de pluie, c’est le principal. J’ai droit à un beau lever de soleil en sortant de ma tente!
Les pendulaires, plus lents, partent en premier. Je pars comme d’habitude dans les derniers pour éviter les embouteillages à l’atterrissage. Nous prenons le cap au nord-ouest pour suivre l’estuaire de la Gironde jusqu’à Royan.
Passé Royan, j’arrive à La Palmyre et la baie de Bonne-anse, avec à gauche une langue de sable déserte (la pointe de la Coubre peut-être ?)
Je traverse immédiatement pour aller voir les chanceux en bateau qui ont pu s’y installer; il doit y avoir une personne tous les kilomètres en moyenne. Je dépasse le phare de la Coubre, il y a de plus en plus de monde sur les plages, qui sont beaucoup plus occupées que dans les Landes.
Je continue à cheminer le long de la côte jusqu’à l’île d’Oléron, que je vois dans son ensemble! Un jour j’irai me poser à l’aérodrome d’Oléron avec ma tente, une bonne manière d’éviter les bouchons 🙂
Puis je passe au large de Rochefort, l’embouchure de la Charente, puis passe sur Fouras. Je vois le Fort Boyard , mais impossible de s’y rendre sans gilet de sauvetage, c’est trop loin de la côte.
Il est temps de rentrer dans les terres, passage à Surgères bien connue pour son beurre, puis cap au nord-ouest vers La tranche en passant au nord de la réserve naturelle de l’Aiguillon.
Je me pose par un bon vent de travers, me fait engueuler par le boss car je ne dégage pas la piste assez vite et vais me parquer. La base ULM de la Tranche est vraiment cool, toute proche de la mer, des infrastructures (atelier, toilettes, club-house, hangar), un bon plan pour de futures vacances!
Je me mets dans les starting-blocks pour le départ, car j’ai la petite famille et des amis qui m’attendent à Frossay, l’étape du soir. Je prévois donc d’y être « tôt ».
Dès le briefing donné, je saute dans l’ULM et … constate à la prévol que j’ai perdu une vis de carénage de roue. Je vois avec le mécano local pour récupérer une vis de rechange, la remets et c’est le départ!
La côte est suberbe, moins linéaire que dans les Landes, plus rocheuse aussi. Je passe les sables l’Olonne, Saint-Gilles Croix de vie, Saint-Jean de Monts et arrive à Noirmoutier.
Le tracé nous fait faire le tour de Noirmoutier, qui est assez peuplé par rapport à la côte plus au sud.
Après le passage de la pointe de l’Herbaudière (extrémité Ouest de l’île), le changement d’aérologie est spectaculaire. On passe d’un vent for bien laminaire à un vent fort turbulent car perturbé par l’île et ses constructions.
La côte au nord-est de Noirmoutier, avant Pornic, est beaucoup moins sympathique. Des bâtiments industriels, des trucs qui ressemblent à de l’élevage de poissons ou crustacés.. je trace ma route tout droit vers Nantes et la base ULM de Frossay et sa piste de 380 mètres!
Cette base ULM restera dans les mémoires du Tour avec sa piste courte, et surtout ses 15-20 noeuds de travers à l’atterrissage qui vont donner du fil à retordre à beaucoup de 3 axes. Par contre, chapeau aux pendulaires qui ont fait en général de très beaux posés malgré des conditions compliquées !
En autogire, pas de souci majeur en théorie, sauf que le contrôleur me demande de me poser mi-piste, derrière un trois axes déjà au sol, mais « en laissant la place pour le copain derrière ».. Piste courte, gros vent de travers, un ULM devant, un ULM derrière.. je me rends compte qu’il me reste beaucoup de progrès à faire, car je me pose où je peux, et non pas où je veux! à savoir plutôt au premier tiers de la piste et non pas au milieu. Il va falloir travailler la précision d’atterrissage!
Le soir, je sèche le briefing (houuuuuuu) et le pot offert par les locaux pour aller dans un bon restau à proximité. Les tôliers me reconnaissent rapidement, enfin pas moi, mais mon gilet « Tour ULM », apparemment les ULMistes font partie de leur clientèle régulière.
C’est selon moi la plus belle étape de ce tour, qui comprend déjà de très beaux parcours.. Sur cette étape, nous avons en deux heures le survol de contreforts montagneux, franchissement des Pyrénées, forêts des Landes et suivi de la côte Atlantique ! La totale!
Debout 6h comme d’habitude, repliage de tentes, petit dèj, briefing, nous apprenons que nous repasserons les Pyrénées à l’ouest via Saint-Jean-Pied-de-Port. Par contre, le côté Français est toujours noyé dans les nuages bas alors qu’il fait grand bleu ici.. Finalement ça se dégage vers midi et nous voilà partis.
Il faut à peu près 45 minutes de vol en montée très tranquille jusqu’à 6000 pieds pour atteindre le col de Roncevaux. Le franchissement des Pyrénées est moins impressionnant côté Espagnol car la montagne est en pente douce.
Nous redescendons ensuite tranquillement vers Saint-Jean-pied-de-Port en zigzaguant entre les groupes de vautours et passons au large de Biarritz sous la CTR, ce qui nous fait passer entre 500 et 1000 pieds sol max.
Il faut avoir les yeux partout: il y a des aéronefs dans toutes les directions, de toutes vitesses, des vautours, du relief.. et ensuite de beaux paysages vallonnés.
Passé Biarritz, nous prenons cap au nord-ouest vers Capbreton et rejoignons la côté ! Le spectacle est fantastique, je n’avais jamais volé comme ça le long de l’Atlantique..
S’ensuivent 20 minutes et 40 kilomètres de pur bonheur, je suis plus ou moins en formation zigzaguante avec un pendulaire qui envoie du lourd à 140-150km/h, et nous faisons le spectacle aux plagistes ébahis qui voient passer 130 machines à 500 pieds en deux heures!
Un peu avant Mimizan, et quelques plages nudistes, nous virons à droite vers notre étape du midi, Rion des Landes. Le temps de récupérer de ses émotions et c’est déjà le point Yankee et l’intégration à 12 dans le circuit.
L’accueil à Rion est, comme ailleurs et toujours, sympathique, les merguez et le soleil chauffent bien, je ressens un besoin rapide de mettre de la crème solaire!
Après deux heures de pause et le Briefing, nous repartons pour l’étape du soir au nord de Bordeaux. Nous reprenons cap au Nord-Ouest vers Biscarosse, passons entre les étangs de Biscarosse et Cazaux jusqu’à la côte.
Le temps est maussade, il y a des grains et un plafond assez bas (1000-1200 pieds), ce qui nous oblige à ne pas respecter les 1500 pieds imposés par le tracé….
Mais ça se découvre relativement quand on arrive sur la côte; nous longeons vers le nord et arrivons rapidement à Arcachon et la dune du Pilat.
Vers Arcachon, je croise un DR400 à 100 mètres qui a du flipper sévèrement en voyant La Meute arriver en sens inverse 🙂
Un peu plus loin vers Cap Ferret, je vois une averse sur la plage, il faut la contourner…. Alors, la forêt ou la mer ? mhhh sachant que le vent est d’ouest, j’opte pour la mer, monte autant que le plafond le permet et m’éloigne à 1 ou 2km du bord en serrant un peu les fesses.
De nouveau 40km de cheminement d’une plage toute droite et assez peu occupée, puis arrive Lacanau, où nous prenons à droite vers Blaye (bien connu des amateurs de vin).
Passé les forêts de pins, les vignobles deviennent de plus en plus présents et finissent par recouvrir la quasi-totalité du sol. Il y a également de belles demeures!
Je passe la Gironde et avise un bateau qui doit faire la liaison entre les deux rives. L’idée d’un passage bas pour décoiffer le capitaine me traverse, mais il est tard, donc je file droit vers Yankee.
Les sympathiques contrôleurs me prennent en charge pour l’atterrissage et je découvre une piste étonnante, à la fois en herbe, en dur.. et en bouillasse, une bande de terre de trois mètres au milieu de la piste.
Comme au Tour nous sommes tous des Kadors, tout le monde atterrit sur la petite bande de terre, et dégueulasse bien son ULM car il a plu dans l’après-midi.. 🙂
L’accueil est soigné, il y a des stands de produits régionaux à boire et à manger.. Il y a également quelques dizaines de personnes venues nous voir atterrir. Je fais monter quelques petits garçons dans la machine pour tenter de redorer l’image des Parisiengs…
Aire sur l’Adour (Landes) -> Santa Cilia de Jaca (Espagne)
Ce matin tout le monde est excité, le monsieur météo du tour nous a donné le feu vert pour passer en Espagne. Par contre il faut y aller le plus tôt possible, car l’aérologie devient compliquée à partir de 11h, et le risque aviaire (vautours) augmente.
Donc dès 8h30 tout est replié empaqueté, briefing « feu vert » et nous décollons à partir de 9h.
Cap plein sud, au début on voit de vagues nuages à l’horizon, puis en s’approchant on découvre la chaîne des Pyrénées; la sensation d’aller droit vers un énorme mur est bien présente !
Une fois au sud-est de Pau, il est temps de bifurquer à droite vers Oloron et démarrer la montée, de 2000 pieds à … 8800 pieds. J’augmente un peu la puissance moteur de 4400 à 4800 tours et je monte doucement entre 200 et 300 pieds/minute. Je fais une pause vers 5000 pieds pour ne pas trop tirer sur le moteur, bien qu’il soit encore loin de son régime max (5600)
Nouvelle montée à 5000 tours jusqu’à 7500 pieds, il commence à faire frais, heureusement que j’ai mis 2 paires de chaussettes, 2 polaires et 2 pantalons!
J’arrive en face de la vallée vers le col du Somport, tourne plein sud et je termine ma montée jusqu’à 8800 pieds !
Le paysage est magnifique, on est largement au-dessus des nuages qui restent accrochés côté France.
Rien à déclarer à la frontière. J’ai une pensée pour les contrôleurs du tour qui se sont tartinés 130 plans de vol pour changer de pays, et 130 autres pour revenir demain..
Je redescends doucement en mettant quelques coups de plein gaz de temps en temps pour éviter le givrage carbu, et je découvre la vallée de Jaca, beaucoup plus jaune que son homologue Française..
L’arrivée à l’aéérodrome ne pose pas de souci, nous ne sommes que 8 dans le circuit, facile! Je colle au train d’un multiaxes qui n’avance pas et me pose 100 mètres derrière, c’est aussi ça le tour!
Une fois installés, l’après-midi est libre pour faire la sieste, aller visite Jaca ou se tremper dans la piscine de l’aérodrome (!!)
Demain, nous retournerons en France par un itinéraire encore inconnu, ça va être la surprise au briefing ce soir.
Matin: Saint-Affrique (Aveyron) -> Castelsarrasin (Tarn et Garonne)
Ce matin, le ciel était toujours chargé et la journée a commencé sous les grains. Le vent a fini par pousser tout ça à l’est et une fenêtre s’est ouverte vers 12-14h. Tout le monde a donc sauté dans sa machine et nous sommes passés entre les gouttes en suivant les vallées de la Rance et du Tarn jusqu’à Albi.
Une fois en plaine après Albi, c’est plus facile et nous pouvons passer entre les grains qui sont bien visibles.
Plus nous allons vers l’est, plus ça se découvre et nous pouvons profiter du paysage, comme un joli village dans les reliefs au nord-ouest de Gaillac.
Il nous reste à passer au nord de Montauban et nous voici arrivée à l’étape du « midi », vers 16h 🙂
Sur cet aérodrome, le beau temps et une réplique de Bréguet de la première guerre nous attendent; les locaux sont ravis ne nous voir envahir leur terrain et nous avons droit à une petite démonstration en vol du Bréguet.
Après-midi: Castelsarrasin -> Aire sur l’Adour (Landes)
Départ vers 19h, direction le sud-ouest pour une petite nav de 150km; il est déjà tard, nous avons plein de choses à faire en arrivant alors je file en ligne droite sur la destination en passant au sud de la fameuse ville de Condom!
A peine le temps de refueler, monter la tente, faire le briefing, se doucher et manger qu’il est déjà minuit, hop au dodo car demain, c’est l’Espagne qui nous attend!
Aujourd’hui nous devions aller à L’Aire-sur-l’Adour (Landes), mais dès le matin on s’est fait rincer par une bonne averse.. Repliage de tente sous la pluie pour nous mettre de bonne humeur!
Le vent est assez fort, les grains fréquents et le plafond bas, donc évidemment personne ne décolle à l’heure prévue. Finalement, en début d’après-midi, le plafond a commencé à remonter mais le vent a forci vers les 15-20 noeuds avec des rafales plus fortes, pas question de faire décoller les pendulaires dans ces conditions…
J’en ai profité pour faire une bonne vérification du giro, nettoyer le filtre à air, etc..
Dans la soirée, nous marchons jusqu’au joli village de Belmont-de-Rance en contrebas de l’aérodrome pour manger au restau, qui a d’ailleurs fait son chiffre de la semaine en une soirée grâce au Tour ULM 🙂
Cela fait donc le deuxième jour de retard sur l’itinéraire prévu, les 200 personnes de la caravane commencent à tourner en rond. La mauvaise nouvelle c’est que la météo est annoncée sensiblement identique demain….