Tour ULM 2017: 28 juillet

Matin: Montendre (Charente-Maritime) -> La Tranche sur Mer (Vendée)

Ce matin la météo est correcte, il y a un peu de vent mais pas de pluie, c’est le principal. J’ai droit à un beau lever de soleil en sortant de ma tente!

Lever de soleil à Montendre

Les pendulaires, plus lents, partent en premier. Je pars comme d’habitude dans les derniers pour éviter les embouteillages à l’atterrissage. Nous prenons le cap au nord-ouest pour suivre l’estuaire de la Gironde jusqu’à Royan.

Royan
On commence à voir des carrelets

Passé Royan, j’arrive à La Palmyre et la baie de Bonne-anse, avec à gauche une langue de sable déserte (la pointe de la Coubre peut-être ?)

La Palmyre

Je traverse immédiatement pour aller voir les chanceux en bateau qui ont pu s’y installer; il doit y avoir une personne tous les kilomètres en moyenne. Je dépasse le phare de la Coubre, il y a de plus en plus de monde sur les plages, qui sont beaucoup plus occupées que dans les Landes.

Le phare de la Coubre

Je continue à cheminer le long de la côte jusqu’à l’île d’Oléron, que je vois dans son ensemble! Un jour j’irai me poser à l’aérodrome d’Oléron avec ma tente, une bonne manière d’éviter les bouchons 🙂

Le pont de l’ile d’Oléron

Puis je passe au large de Rochefort, l’embouchure de la Charente, puis passe sur Fouras. Je vois le Fort Boyard , mais impossible de s’y rendre sans gilet de sauvetage, c’est trop loin de la côte.

Fouras, l’île d’Aix, Fort Boyard (qui fait trois pixels sur la photo)

Il est temps de rentrer dans les terres, passage à Surgères bien connue pour son beurre, puis cap au nord-ouest vers La tranche en passant au nord de la réserve naturelle de l’Aiguillon.

La base ULM de La Tranche est à un kilomètre de la mer, un bon plan!

Je me pose par un bon vent de travers, me fait engueuler par le boss car je ne dégage pas la piste assez vite et vais me parquer. La base ULM de la Tranche est vraiment cool, toute proche de la mer, des infrastructures (atelier, toilettes, club-house, hangar), un bon plan pour de futures vacances!

Base ULM de La Tranche

Je me mets dans les starting-blocks pour le départ, car j’ai la petite famille et des amis qui m’attendent à Frossay, l’étape du soir. Je prévois donc d’y être « tôt ».

Après-midi: La Tranche sur Mer (Vendée)-> Frossay (Loire Atlantique)

Dès le briefing donné, je saute dans l’ULM et … constate à la prévol que j’ai perdu une vis de carénage de roue. Je vois avec le mécano local pour récupérer une vis de rechange, la remets et c’est le départ!

En montée initiale à La Tranche

La côte est suberbe, moins linéaire que dans les Landes, plus rocheuse aussi. Je passe les sables l’Olonne, Saint-Gilles Croix de vie, Saint-Jean de Monts et arrive à Noirmoutier.

Les sables d’Olonne
Coucou aux plagistes de Saint Jean de Monts

Le tracé nous fait faire le tour de Noirmoutier, qui est assez peuplé par rapport à la côte plus au sud.

Pointe de l’herbaudière

Après le passage de la pointe de l’Herbaudière (extrémité Ouest de l’île), le changement d’aérologie est spectaculaire. On passe d’un vent for bien laminaire à un vent fort turbulent car perturbé par l’île et ses constructions.

La côte au nord-est de Noirmoutier, avant Pornic,  est beaucoup moins sympathique. Des bâtiments industriels, des trucs qui ressemblent à de l’élevage de poissons ou crustacés.. je trace ma route tout droit vers Nantes et la base ULM de Frossay et sa piste de 380 mètres!

Finale 29 à Frossay

Cette base ULM restera dans les mémoires du Tour avec sa piste courte, et surtout ses 15-20 noeuds de travers à l’atterrissage qui vont donner du fil à retordre à beaucoup de 3 axes. Par contre, chapeau aux pendulaires qui ont fait en général de très beaux posés malgré des conditions compliquées !

En autogire, pas de souci majeur en théorie, sauf que le contrôleur me demande de me poser mi-piste, derrière un trois axes déjà au sol, mais « en laissant la place pour le copain derrière ».. Piste courte, gros vent de travers, un ULM devant, un ULM derrière.. je me rends compte qu’il me reste beaucoup de progrès à faire, car je me pose où je peux, et non pas où je veux! à savoir plutôt au premier tiers de la piste et non pas au milieu. Il va falloir travailler la précision d’atterrissage!

Le soir, je sèche le briefing (houuuuuuu) et le pot offert par les locaux pour aller dans un bon restau à proximité. Les tôliers me reconnaissent rapidement, enfin pas moi, mais mon gilet « Tour ULM », apparemment les ULMistes font partie de leur clientèle régulière.

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