Archives de catégorie : Proses de lâchés

Lâcher d’Alain

d’Alain (quel plaisir car il est toujours de bonne humeur 🙂

Reprendre les commandes d’un avion ou assimilé était un rêve oublié.

Il y a plus de 30 ans de cela, j’étais très intrigué par tout ce qui vole.

Alors je m’étais tourné vers l’aéromodélisme.
Après des heures passées à la construction de mon modèle réduit, le premier vol était en fin arrivé.
Avec un ami, alors que je tenais la télécommande fébrilement pour ce premier vol, lui lança l’appareil avec une assiette franchement à cabrer.
Ayant peur du sol, j’ai moi aussi mis le manche à cabrer. Et l’inévitable arriva.

Perte de portance, décrochage et vrille à quelques mètres du sol.

Le temps de vol s’est compté en secondes.

Mais nous étions dans la campagne, à quelques kilomètre de l’aérodrome de L’Aigle (en Normandie).

Alors mon pote me demanda si j’avais déjà mis le cul dans un vrai petit avion, et comme ma réponse était négative, il me proposa de compenser cette frustration par un petit baptême.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Assi dans un petit Cessna, alors que celui-ci commençait à rouler sur la piste en faisant vrombir le moteur, j’eu tout d’abord la sensation d’être en voiture. Mais tout d’un coup, je me senti tassé sur mon siège en voyant le sol se dérober sous mes pieds.

Sans même m’en rendre compte, le virus venait de s’encrer en moi.

Direct, inscrit à Saint-Cyr, mes premières heures de vol furent sur un Robin DR 221 train classique.

Le théorique en poche dans la foulée puis mes premiers lâchés en tour de piste.

Mais les choses de la vie en ont décidé autrement et deux ans ayant passées, mon théorique fut rangé au fond d’un tiroir.

C’est bien après que je retrouvais un ancien collègue de travail sur un chantier, qui m’avoua que suite à mes récits sur cette ancienne expérience, il s’était lui aussi tourné vers cette passion.

Etant breveté PPL basé sur Persan, il me proposa une petite ballade.

Il ne m’en fallut pas plus pour faire une rechute. Le virus était revenu de plus belle.

Profitant d’un cadeau coffret découverte de l’ULM, j’ai donc tout naturellement voulu tester ces drôles de machines qui ressemblent à des avions.

Et maintenant, vous savez à quoi cela m’a conduit. Le théorique en poche (rajeuni de 30 ans) grâce à l’équipe Véliplane, me voici de nouveau seul à bord de cette merveilleuse machine qui par certains côtés me rappelle le Robin DR 221, train classique, réchauffe carbu, apparence, presque tout y est.

Alors j’ai réalisé cette petite vidéo pour vous donner l’envie de ne pas perdre 30 ans, car si vous en avez la possibilité, foncez.

Bon vol à tous.

A très bientôt.

Alain

lâcher de Philippe

CPF, vous connaissez, heu, oui les ex DIF, PIF ou autres suivant le statut.

Donc tout commence par le site CPF avec le moteur de recherche ULM …

Pas grand-chose au tout début et surprise arrivent deux ou trois entreprises qui proposent des formations. Plouf, plouf, plouf j’ai choisi Véliplane. Mais non, pas plouf j’ai choisi la meilleure pilotée par le meilleur Msieur Serge. Ok, heureusement qu’il est assisté de la charmante Geneviève, son épouse.

Et c’est bien là que tout commence, un jour d’automne, GPS, Aérodrome Meaux Esbly, depuis les environs de Rouen cela fait presque trois heures de route, il en faut de la motivation.

Bonjour, voilà, je suis et je viens pour, …. Et là s’exclame un mec emmitouflé dans une combinaison de 30 cm d’épaisseur « c’est donc toi ? « Faut bien dire qu’avant de venir et d’être persuadé d’avoir choisi le meilleur, je lui ai cassé un peu les C …… (ne pas confondre ce C…… avec celui utilisé plus bas qui n’a pas du tout, mais pas du tout la même signification sauf à être tous les deux féminins). C’était aussi le moment de mettre un visage ou un masque (cause COVID) sur un nom et une intonation de voix.

Une fois les présentations réalisées après une pré-vol (à oui pré n’a rien à voir avec un espace champêtre vert) nous montons dans le célèbre Papa Roméo ayant des aptitudes de ninja. Et nous voilà partis moi nouvel élève avec mon instructeur « stagiaire » pour ma première heure de vol à la découverte du plat pays des environs de Meaux. J’ai aussi découvert les premières actions à réaliser que m’a demandé mon instructeur. Bon c’était cool, il était sympa et j’arrivais à faire tout ce qu’il m’a demandé, càd pas grand-chose, je vous laisse imaginer pour la première heure.  Passé le repas convivial du midi, rebelotte, pour une heure à faire des tours de pré (là il est question du truc champêtre) sans trop savoir pourquoi. J’ai compris par la suite.

Comme un peu loin de mon lieu de villégiature, je demeurais sur place hébergé dans une chambre digne au moins d’un  ***** à un prix des plus attractifs.

Le lendemain rebelotte deux fois une heure avec un nouvel instructeur stagiaire « JF » Normand de surcroit.

Et me voilà de retour vers ma Normandie avec des pensée aux alentours des 1100 pieds mais à la limite de la vitesse de décrochage (cause voiture et limitations).

A partir de là j’ai enchainé les allers-retours La Normandie Esbly et ainsi passé à chaque fois deux jours sur site.

C’est aussi à partir de là que j’ai commencé mon apprentissage avec un instructeur qui m’est resté assez fidèle, qui m’a appris beaucoup de choses avec pédagogie et technique. Msieur Betrand, un artiste, qui allez donc savoir pourquoi trouve des vibrations partout, même sur un Ninja ! En plus avec son nom de famille il ne pouvait pas faire de la spéléologie. J’ai vraiment des souvenirs d’amusement dans l’apprentissage avec Bertrand, de la glissade à tous les autres exercices. La première fois où il m’a proposé de me lâcher, je lui ai lâché « t’es pas bien là avec moi, tu as peur, … ? »

Et des tours de piste et des pannes moteurs, les deux Alpha, …. Sans oublier les soirées tripou, pâté, avec en guise d’apéritif une séance Polyclub (nouvel TTulm, très très ultra léger motorisé).

Je ne souhaite pas oublier Msieur Philippe, un Toulousain Breton ou l’inverse, Force Tranquille de cette école. Une fois en l’air avec Philippe, j’entends à la radio le terme « encadrement », quelle ne fut pas mon erreur de lui demander la signification, devinez la suite…

Les semaines passent avec de mon côté la recherche permanente des meilleures conditions climatiques avant d’enclencher un déplacement vers l’est de Panam.

Au fil des semaines la confiance arrive, l’aisance (merci Bertrand) et voilà, premier lâché.

Que retenir de cette étape cruciale, en vent arrière, le bouton de la radio qui se met à merder deux fois de suite, OK personne ne va me croire, et un touché sur la 16 L au lieu de la 16 D, là tout le monde l’a vu, même la contrôleuse (elle a été cool ) !

Reste plus qu’à trouver le bon moment pour finaliser ces expériences.

Bon à l’approche de la fin de l’aventure, nouvel instructeur, ENZO (celui caractérisé dans le Grand Bleu mais il se nomme en fait Enrico) avec qui nous sommes partis pour une navigation Meaux/Nangis/La Ferté Gaucher/Meaux. Je m’en souviendrai, un casse C…… de première, je me souviens même de lui avoir dit en plein vol, si tu continues, je DESCENDS. Mais bon, au combien instructive cette bonne heure trente de vol (je ne suis vraiment pas rancunier).

Le lendemain nouvelle navigation avec nouvel instructeur, Erwan (le pro du quadrimoteurs ou plus ainsi que de la prise de vue et dont la réglementation n’a pas de secret). Nous voilà repartis vers La Ferté Gaucher et une fois là-bas il me dit « allez go vers Château Thierry », heu moi de lui répondre « heu, c où ? », sur la carte. Ben là aussi, une expérience très enrichissante qui rentre pleinement dans un cursus de formation.

Et j’ai donc finalisé tout cela un lundi de début mars avec la délivrance de mon brevet, COOL.

Que vous dire de cette école, même si vous entendez le tôlier crier C…….. (pas le même du début ) envers son ordinateur ou autre objet féminin ou masculin, cela reste un école très plaisante et vivante dontles principaux objectifs sont toujours en ligne de mire, former, voler en sécurité avec notre fidèle compagnon CAIN.

Vous trouverez plusieurs écoles mais une comme celle-ci certainement pas, un terrain où il y a du monde et plusieurs pistes sur une RMZ, plusieurs instructeurs, plusieurs avions, … tout ceci est un énorme plus dans ce type de formation.

Donc faites un crochet par Esbly, aller découvrir tout cela, je suis certain du résultat.

GRAND merci à Bertrand, Philippe, Enrico, Erwan, Serge, Jean-Francois.

Merci Geneviève, tu es la touche féminine nécessaire à ce monde de mec, et laisse-les faire la popotte.

Bien à vous.

Philippe.

Nota : Ne cherchez pas Chatchat, il est sur le radiateur et Lucky est dans un terrier de lapin.

lâcher d’Anthony

Hello Sergio,

Voici the texte :

Bonjour à tous,

Ça fait 15 ans que je vole sur Cessna 152 et CTLS  à Avignon. Mais dans l’avion il me manque ce petit truc en plus qui fait qu’on se sent voler.

A la recherche de ce petit truc en plus, j’ai donc contacté Veliplane 01 60 04 76 00 et on tombe sur Serge avec son accent et son accueil qui me rappelle la maison (accent et expressions du Sud).

J’ai démarré une formation de pendulaire. Cette machine est geniale car on a la voile entre nos mains et le visage qui est au vent. Bref on vol vraiment.  Notre regard voit les paysages sans le filtre et sans les reflets d’une vitre (comme dans un avion). J’aime beaucoup cette machine, mais malheureusement elle n’aime pas trop le vent … or dans le sud rare sont les journées sans vent.

Je demande alors à Serge : « tu préfères quoi comme machine toi ? » et là Sergio me répond les yeux qui brillent : « tu vois toutes les coupes en haut de l’armoire ? Eh bien pour le vol plaisir c’est l’autogire» Serge a été champion d’Europe en autogire (et du monde par équipe) et il me raconte alors ses anecdotes de raids en autogire. Il m’explique aussi les avantages de ce cette machine => MAIS BIEN SUR, pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt ….. cette machine est pile ce que je cherche en fait : 

  • On se sent voler, on est dehors
  • Elle va vite (environ 160km/h)
  • Permet de faire des choses que les autres engins volants ne savent pas faire à ce prix là(atterrissage presque vertical/ stationnaire/etc)

Bref, j’arrête le pendulaire et je me mets à l’autogire. Et là tout va très vite !

Au début, je trouve cette machine vraiment étrange avec ce rotor qui tourne en vol mais sans l’aide du moteur.

Puis 5 vols plus tard, c’est déjà le 1er lâcher.

Là aussi tout va très vite, en solo la machine est surpuissante et on décolle en 2-2.

Les vols se succèdent et je suis ravi de voler sur ce nouveau joujou qui m’apporte clairement ce petit truc en plus que j’étais venu chercher.

Cette machine est vraiment parfaite : simple d’utilisation, rapide, sécurisante, très manœuvrante et m’apporte tout ce qu’il me manquait dans l’avion.

En 2 mois à Veliplane (octobre, novembre 2020), j’ai rencontré des gens hyper interessants dans un club où l’ambiance est vraiment top , j’ai découvert le pendulaire et obtenu mon brevet d’autogire. 

Un immense merci à Serge et Philippe de m’avoir transmis leur passion et leurs conseils précieux.

Merci aussi aux différentes personnes avec lesquelles j’ai eu l’occasion de discuter pendant parfois des heures : Jean-Francois, Jean-Luc, Pascal, Geneviève, Erwan, etc

J’ai beaucoup apprécié nos échanges.

A très vite chez Veliplane

Et deux photos si besoin d’illustré le texte:

LE LÂche de Hugues

Ce vieux rêve d’enfant était resté endormi, pendant si longtemps.

Il aura suffi d’une conversation familiale pour le réveiller. S’ensuit une recherche internet pour trouver le moyen et la bonne adresse pour m’accompagner dans cette envie de défier la gravité.

L’accueil est très pro et convivial, rendez-vous est pris dès le lendemain pour un premier cours en pendulaire, Il me semblait que cet appareil me correspondrait, je ne souhaitais pas être enfermé dans une cabine.
Nous sommes en janvier 2019, Dame Nature est conforme à ce que l’on peut attendre d’elle en ce début d’année, il fait froid, mais je suis très heureux de cette nouvelle expérience. Les cours vont se suivre avec plus ou moins d’assiduité, mes activités professionnelles, et mes week end chez moi en Auvergne, ne me laissent guère le temps que je souhaiterais.

Serge, mon instructeur principal, mais aussi Jean-Jacques et Laurent, m’ont accompagné avec toujours beaucoup de gentillesse de patience, et la rigueur professionnelle qui est la leur. Les séances sont très souvent un grand plaisir, parfois la déception et le doute s’installent, mais l’accompagnement est toujours au top. Les tours de pistes s’enchainent, satané arrondi, quand est-ce que je sentirais le bon geste, le bon moment, le bon dosage ???

Un an et demi plus tard, Monsieur Covid est passé nous rendre visite entre temps, et en ce beau mois de Juillet, le vent faiblissant, Serge après quelques tours, me demande si je le sens pour être lâché ce soir ? Ce moment tant espéré, tant redouté, était au rendez-vous.

On se pose, Serge descend, prend la radio, et je repars en 34. Le stress, la concentration, la joie, seront mes fidèles compagnons de ce petit voyage de 4 tours sans trop réaliser que c’était fait. Autant dire que le sommeil n’est pas arrivé de sitôt, le rêve d’enfant qui s’était réveillé me tenait maintenant compagnie.


Je voudrais remercier, toute l’équipe bien sûr, qui est toujours disponible et à l’écoute, Serge et Geneviève, Philippe et Erwan mais je ne veux surtout pas oublier Jean-Jacques, Gérard et Didier, qui m’ont conseillé, apporté leur soutien, et m’ont fait partager leur expérience et leur passion du pendulaire.


Reste maintenant à apprendre encore, et encore pour profiter et voler en sécurité.

Le LÂché de Raphaël

Salut Serge,

Ci dessous en quelques lignes, mes impressions pour mon premier lâché solo d’hier soir  :

« Jeudi 3 septembre 2020, fin de journée, je me rends au club après plusieurs jours sans avoir pu voler. Je n’imagine pas être lâché aujourd’hui, la journée ayant été lourde et humide, je m’attends à être un peu secoué à bord du Ninja. Je décolle avec Erwan, en 25 gauche, le vent est faible la visibilité bonne pour des tours de piste.

Après deux touchés, Erwan me propose de repartir seul. J’acquiesce. Je suis partagé entre excitation et appréhension. Je sens mon coeur battre, mais je me focalise sur mes actions de vol et cette belle étape du premier lâché.

Erwan est maintenant au sol, il veille sur moi en gardant une oreille attentive depuis la radio. Je fais ma pré-vol et me voilà pour la première fois, annoncer à la tour que je suis seul à bord !! Je reçois la clairance et roule au point d’attente de la 25 gauche.

Le coeur continue de battre fort. Je reste concentré et me répète les derniers conseils précieux d’Erwan. Ca y est, j’y suis, je m’aligne et décolle… J’ai du mal à y croire, mais je refuse que les émotions prennent le dessus sur la concentration et m’impose une vigilance extrême. Le Ninja réagit différemment qu’à mon habitude… effectivement, je suis plus léger seul… Je déroule les actions, vol palier, volets, montée initiale, je maintiens ma vitesse. Mon axe et ma pente me paraissent bons… Les 900 pieds atteints j’effectue le premier virage. Je n’arrive toujours pas à réaliser que je suis seul à bord. Maintenant, le deuxième virage, me voilà en début de vent arrière et je m’annonce à la tour. Enfin, la pression redescend un peu, mais à peine le temps de profiter du moment que je me lance dans mon premier touché, seul à bord, sans filet de sécurité…

Le Ninja est calme, moi aussi, je descends, je maintiens la pente et la vitesse, mes deux crans de volets sont sortis. La concentration me permet de dérouler les acquis et le premier touché se passe en douceur. Quelle joie d’être arrivé enfin la. 

C’est reparti pour un tour puis un complet. Je « roule et quitte au parc ». 

Merci Erwan pour ta confiance, tes conseils, ta patience, merci à Véliplane, à Serge et Geneviève et à toute l’équipe pour m’avoir permis de vivre la magie de voler, ce rêve de l’enfant que je suis resté… c’est que le début !!

Raphaël

Lâché de Jérôme

Quel bonheur ! Après 2 ans de formation en ppl, je me suis dirigé vers le club Véliplane- Ulm Paris.

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Je passais très souvent devant le hangar et je constatais toujours beaucoup d’activité,  des quantités de belles machines et de nombreux adhérents qui se retrouvaient le week-end pour échanger.

Un jour, par curiosité je suis allé frapper à la porte du club; j’ai immédiatement été super bien reçu et je me suis aussitôt senti à l’aise dans une ambiance on ne peut plus conviviale.  On m’a présenté les machines et je suis tombé complètement sous le charme de l’Alpha-Trainer, un cockpit bien étudié avec un look d’ enfer. Je me suis tout de suite décidé, d’autant plus que la semaine précédente j’avais passé avec succès le brevet théorique en candidat libre.

Les trois dernières années, j’avais volé sur dr 220, dr 400, Cessna 152 et 172 et PA 28, et je dois dire que la première montée initiale en Alpha a été incroyable : Une machine extraordinaire, légère et très intéressante à faire voler, à mon humble avis. Mais ce que j’ai le plus apprécié dans mon expérience Véliplanante c’ est l’ambiance  au sein de l’équipe,  avec évidemment Serge et Geneviève qui m’ont très rapidement adopté et bien sûr, mes instructeurs qui, chacun à  sa façon, ont mené à bien ma formation. Philippe, Erwan et Bertrand,  je vous remercie de m’avoir transmis votre expérience et en prime, votre passion.

Je me souviendrai toujours  de ce lâcher en plein déconfinement avec un masque chirurgical. Aujourd’hui je suis breveté  ULM et j’ai vraiment envie d’enchaîner les heures sur les machines du club:     – Le Nynja qui est trés sympa et  rassurant, l’ Alpha évidemment et le futur FK9 qui fera l’objet d’un nouveau lâcher.

Merci à toute l’équipe du Véliplane pour ces beaux moments d’échanges.

Jérôme

LÂCHÉ de jules

Bonjour Serge / Geneviève (selon qui ouvre le mail),

J’ai terminé le petit texte écrit après mon lâcher, si vous voulez le poster sur le site du Véliplane !
Je le joins au mail. 🙂

Bonne fin de weekend et à bientôt !! Bons vols !

Alors que je réalise mes premiers vols seul à bord, concrétisant près de dix ans de passion pour l’aviation, comment ne pas me souvenir de ce jour où j’ai poussé pour la première fois la porte du Véliplane ? C’était au printemps dernier.

J’y ai découvert l’univers de l’ULM, un monde d’appareils variés au pilotage exigeant rigueur et responsabilité. Mais j’ai aussi découvert une équipe profondément chaleureuse et humaine. Les cours se sont succédé, en Nynja d’abord puis en Alpha Trainer. Durant cette formation, j’ai pu compter sur Erwan et Philippe, instructeurs passionnés et pédagogues comme on en fait peu !

Puis ce fut ensuite le grand jour, celui du lâché. Légère appréhension amplement compensée par un immense enthousiasme ! La joie de voler seul a bord est immédiate, et l’entraînement fait son œuvre : tout se déroule bien. En de tels instants, on se dit que la sensation du moteur qui vibre en montée initiale et le reflet du soleil sur les lacs qui bordent les piste valent très largement les nuits de révisions plongées dans les pages du manuel Cépaduès !

Puis une épreuve de navigation plus tard, ça y est. Un jour on monte dans l’appareil en tant qu’élève, et puis on en ressort Pilote. Alors on se rappelle la phrase de De Vinci sur le vol : “Une fois que vous aurez goûté au vol, vous marcherez à jamais les yeux tournés vers le ciel, car c’est là que vous êtes allés, et c’est là que toujours vous désirerez ardemment retourner.”

Je tiens donc à remercier avec sincérité toute l’équipe du Véliplane, Serge, Geneviève, Philippe, Erwan, et tous les autres membres de ce club où aviateur rime avec bonne humeur !

LÂCHÉ De Vincent

De Vincent

Décembre 2017: j’envisage d’essayer l’ULM. Après une recherche sur internet, j’atterris au Veliplane, pour faire une séance d’initiation en Ulm multiaxes. Juste pour voir. 

Je fais mon premier vol, je sors de l’ULM, et là, sans hésitation, je remplis les papiers pour me lancer dans une formation de pilote d’Ulm. 

Au début je progresse à un bon rythme, j’apprends à connaître et à maîtriser la machine (le Nynja). En tours de piste, ce fut plus laborieux. Je gère correctement ma finale, mais impossible de trouver le bon dosage pour l’arrondi. J’ai donc passé des heures et des heures à enchaîner les tours de piste, en essayant de me corriger à chaque fois,  en écoutant les conseils avisés de mes instructeurs: « Tiens le plus longtemps », « refuse le sol », « ne tire pas trop sur le manche ». 

Et puis un jour, « miracle »: j’enchaîne (enfin) plusieurs atterrissages avec un arrondi (à peu près) maîtrisé ! Heureusement car je commençais à perdre confiance ! 

Mais j’étais bien loin du lâcher ! En effet, je passe plusieurs mois à enchaîner les séances avec des conditions pas vraiment favorables au lâcher solo (trop de vent, trop de monde, mauvaise séance…). 

Le 7 décembre 2019, après plus d’un mois d’abstinence (de vol), je prends la route en direction du Veliplane. Comme d’habitude, dans la voiture, j’appelle l’ATIS, pour me mettre dans l’ambiance et me préparer mentalement. Piste 25 en service, 7kt de vent à peu près dans l’axe, visibilité 8km. En plus de ça, le ciel est gris, je me dis que le lâcher, ça ne sera encore pas pour cette fois. 

J’arrive au club, je vais voler avec Philippe aujourd’hui. Prevol, on écoute l’ATIS, j’appelle la Tour, c’est parti pour des tours de piste sur la 25. On fait le circuit de piste classique puis après on enchaîne sur des rapprochés. Au deuxième touché, Philippe me dit « tu m’en refais un ou deux comme celui là et c’est bon ». Bien sûr, le touché suivant était moins réussi… mais convenable tout de même. Ensuite, une panne moteur en vent arrière, un encadrement… Et là Philippe me confirme que je vais être lâché!

J’ai les jambes qui tremblent un peu mais je m’en sens capable (et je me dis surtout que si l’instructeur m’en pense capable alors ça doit être le cas). On fait un briefing, Philippe me prévient que l’ULM décollera plus rapidement et montera beaucoup plus vite qu’à deux, mais ça, à force de lire tous les témoignages des lâchés, j’en avais bien conscience. 

Après avoir signé le fameux papier d’entraînement seul à bord, je me lance. Je contacte la tour, Philippe précise à la radio que c’est un lâcher solo. Je roule jusqu’au point d’arrêt de la 25 gauche. Je stresse, j’en viens même à me demander ce que je fais là. Heureusement, le roulage jusqu’à la 25 est long, j’ai eu le temps de me raisonner ! J’applique ma procédure CAIN PVS et puis…. « Papa Romeo prêt au point d’attente 25 gauche », la tour m’autorise à décoller et c’est parti ! Effectivement l’accélération est bien plus franche lorsqu’on est seul, ça m’a bien surpris. Concentration maximale, je me répète tout ce que j’ai entendu pendant ma formation, du pied à droite, on garde bien l’axe, et tout se passe super bien. 

Je m’annonce en vent arrière, je prends le temps de vérifier les paramètres moteur, le carburant, tout va bien. Je savoure. Je regarde à plusieurs reprises le siège à ma droite: il est bien vide ! 

Ensuite, la finale. J’ai coupé les gaz un peu tôt mais je rattrape le plan et je fais un atterrissage très correct. J’enchaîne avec deux autres tours puis retour au parking, satisfait et fier.

Un grand moment et une étape importante dans ma formation. J’ai hâte d’y retourner ! 

Merci à toute l’équipe, en particulier Serge, Geneviève, Philippe, Erwan et tous les autres instructeurs avec qui j’ai pu voler. J’ai découvert un super club avec une bonne ambiance, des instructeurs sérieux et très attachés à la sécurité. 

Merci pour tes louanges et pour la patience qu’il t’ as fallu pour attendre d’avoir le bon moment, celui ou tout les paramètres sont au verts, plein de bons vols toujours en prudence, on te fais confiance.

prose d’Aurélien

Ça y est… le premier lâché !

Cet instant unique se rapprochait de semaines en semaines, forcément.

Les reports se sont succédés, notamment provoqués par des conditions météorologiques incompatibles avec un lâché solo en toute sécurité. L’épisode de canicule, entre autre, n’y a pas été étranger.

Puis on ne s’y attend plus vraiment.

Mais ce jeudi 08 août 2019, en cette fin de belle journée, après trois tours de pistes de ce superbe terrain de Meaux-Esbly   , Erwan donne le feu vert pour un atterrissage complet : c’est l’heure du lâché !

Après quelques brèves formalités administratives autorisant l’élève pilote à s’entraîner seul à bord puis une nouvelle visite prévol de la machine , c’est bon pour une nouvelle mise en route. Roulage. Point d’attente. Actions vitales. Les process appris et répétés sont restitués. Aligné , dernière vérification , un coup d’oeil sur la place droite  : vide ! mince alors, c’est la première fois !

 Il faut s’y faire.  Gaz à fond. Pied à droite. Palier. Montée initale. Puis restitution des tours de pistes.  Le paysage est dégagé. Vue  sur Paris à l’ouest. Meaux à l’est du terrain. Au-dessus , au nord,  les commerciaux en final deux par deux  sur Roissy CDG. Concentré. Il est temps de regagner le planché des vaches avec un complet.

Le premier lâché, le premier vol solo. Ce n’est pas l’aboutissement de la formation. Bien au contraire.  Ce n’est que le début.

Rester humble en toute circonstance et s’entraîner.

Merci à Serge & Geneviève et à toute l’équipe de ULM PARIS – Veliplane.

Merci aux instructeurs Philippe, Erwan, Laurent. Merci pour vos conseils.

N’hésitez plus, poussez la porte de ce club où règnent bon esprit et bonne humeur !

Bons vols à tous.

AR

Prose de Loïc

Ça y est, après des tours et des tours de piste, des nav. plus ou moins longues, plus ou moins complexes, 2 machines à prendre en main, 3 lâchés solo et la pression qui va avec…j’ai décroché le précieux sésame, le brevet !
Mon blocage, ce satané arrondi, à quel moment le faire, ni trop tôt, ni trop tard, le maintenir et se poser tout en douceur.
Quelle sensation lorsqu’en ce début janvier après 3 tours de pistes, Philippe me propose de partir en solo…Un sentiment de joie mélangé à une appréhension certaine…
Mais comme à son habitude, Philippe a su rassurer avec son calme légendaire et ses précieux conseils, un bon briefing et c’est parti !
Concentration maximale, je me remémore l’ensemble des conseils prodigués par Philippe, Erwan et Serge, maintenir la vitesse, être dans l’axe de la piste, la pente idéale, ni trop long, ni trop court, la phraséologie radio, et après 3 tours de piste, retour au hangar Véliplane, avec une joie et un soulagement certains…
On m’avait dit que cette sensation ne se vivait qu’une fois, je confirme !
Je suis très heureux d’avoir pu bénéficier de la formation et des précieux conseils de plusieurs instructeurs et leur personnalité si différente :
Philippe, calme, d’humeur égale, patient et toujours un mot pour encourager le moindre progrès.
Erwan, exigeant, précis, pointu, des conseils avisés pour faire progresser.
Serge, sa chaleur humaine, son expérience légendaire, son pilotage « aux fesses » et sa fameuse phrase « si je ne dis rien, c’est que tout va bien »
Et sans oublier les instructeurs stagiaires avec chacun leur approche et leur pédagogie.
Je débute maintenant mes premières balades seules avec toujours à l’esprit que je reste un pilote débutant, avec les précautions qui s’imposent…
Ma priorité maintenant est d’acquérir de l’expérience pour progresser à chaque sortie et prendre du plaisir !
Un grand MERCI à l’équipe sans oublier Geneviève pour son accueil chaleureux et sa bonne humeur.

merci Loïc, bé plus qu’a voler et voler 🙂