Lâcher d’Alain

d’Alain (quel plaisir car il est toujours de bonne humeur 🙂

Reprendre les commandes d’un avion ou assimilé était un rêve oublié.

Il y a plus de 30 ans de cela, j’étais très intrigué par tout ce qui vole.

Alors je m’étais tourné vers l’aéromodélisme.
Après des heures passées à la construction de mon modèle réduit, le premier vol était en fin arrivé.
Avec un ami, alors que je tenais la télécommande fébrilement pour ce premier vol, lui lança l’appareil avec une assiette franchement à cabrer.
Ayant peur du sol, j’ai moi aussi mis le manche à cabrer. Et l’inévitable arriva.

Perte de portance, décrochage et vrille à quelques mètres du sol.

Le temps de vol s’est compté en secondes.

Mais nous étions dans la campagne, à quelques kilomètre de l’aérodrome de L’Aigle (en Normandie).

Alors mon pote me demanda si j’avais déjà mis le cul dans un vrai petit avion, et comme ma réponse était négative, il me proposa de compenser cette frustration par un petit baptême.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Assi dans un petit Cessna, alors que celui-ci commençait à rouler sur la piste en faisant vrombir le moteur, j’eu tout d’abord la sensation d’être en voiture. Mais tout d’un coup, je me senti tassé sur mon siège en voyant le sol se dérober sous mes pieds.

Sans même m’en rendre compte, le virus venait de s’encrer en moi.

Direct, inscrit à Saint-Cyr, mes premières heures de vol furent sur un Robin DR 221 train classique.

Le théorique en poche dans la foulée puis mes premiers lâchés en tour de piste.

Mais les choses de la vie en ont décidé autrement et deux ans ayant passées, mon théorique fut rangé au fond d’un tiroir.

C’est bien après que je retrouvais un ancien collègue de travail sur un chantier, qui m’avoua que suite à mes récits sur cette ancienne expérience, il s’était lui aussi tourné vers cette passion.

Etant breveté PPL basé sur Persan, il me proposa une petite ballade.

Il ne m’en fallut pas plus pour faire une rechute. Le virus était revenu de plus belle.

Profitant d’un cadeau coffret découverte de l’ULM, j’ai donc tout naturellement voulu tester ces drôles de machines qui ressemblent à des avions.

Et maintenant, vous savez à quoi cela m’a conduit. Le théorique en poche (rajeuni de 30 ans) grâce à l’équipe Véliplane, me voici de nouveau seul à bord de cette merveilleuse machine qui par certains côtés me rappelle le Robin DR 221, train classique, réchauffe carbu, apparence, presque tout y est.

Alors j’ai réalisé cette petite vidéo pour vous donner l’envie de ne pas perdre 30 ans, car si vous en avez la possibilité, foncez.

Bon vol à tous.

A très bientôt.

Alain