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lâché de Gilles

A tous les passionnés de l’ulm !!!

Ayant déjà la licence avion PPL, je me suis présenté auprès de Serge et Geneviève pour passer ma licence ulm.

J’ai trouvé très agréable d’être accueilli de façon très conviviale, très agréable, avec beaucoup d’écoute quant à la situation et la disponibilité personnelle de chacun et avec une ambiance club qui se perd quelque peu ailleurs.

Serge s’est débrouillé pour organiser les vols de ma formation au plus tôt selon mes possibilités.

Aujourd’hui, j’ai obtenu cette fameuse licence grâce également à Philippe, mon instructeur pour cette aventure, que je remercie pour l’écoute et la compréhension dont il a su faire part.

Je ne peux que remercier toute l’équipe, affirmer qu’il ne faut pas hésiter à contacter Serge ou Geneviève pour un simple baptême ou une formation complète.

Bravo et merci encore pour toute cette belle aventure.

 bravo aussi à toi et merci de nous avoir choisi

vole prudemment, Serge

 

Gilles Armengaud

Lâché de Serge !

Mon expérience VELIPLANANTE !!!

Cette histoire a commencé un petit matin de Juin 2014 .

Désireux de prendre quelques renseignements sur la formation au pilotage de Drone et d’ULM et privilégiant le contact humain à la prose internet , je me décidai à rendre visite au « Véliplane Club » proche de mon domicile…

Aussitôt arrivé je fus accueilli par Serge , le responsable des lieux , qui en quelques instants d’échanges constructifs et chaleureux , me fit un topo clair, précis et argumenté sur le sujet !

Les interrogations et zones d’ombre furent levées et je fus convaincu que j’avais tapé à la bonne porte . J’étais décidé , je commencerai ma formation dans ce club !

Débutant les vols avec Serge , je fus ensuite confié aux bons soins de Philippe, Bernard et Jean Roch , les Instructeurs du club et profitait du même enthousiasme , du même professionnalisme et de la même rigueur pour progresser gentiment en toute sérénité , sans stress ni pression !

Avec eux , l’apprentissage du vol devint vite un grand plaisir où j’apprenais sans souffrir !!! Essentiel quand on a 55 ans et que l’on ne veut plus se faire mal … La progression suivait sont cours jusqu’à fin octobre ou Bernard puis Philippe me déclarèrent apte à voler seul ! Le 31 octobre , mon vol de lâché était arrivé ! J’étais surpris et j’avais un peu d’appréhension à partir seul en écoutant les derniers conseils de Philippe …

Puis j’ai fermé la porte du cockpit , mis en route , envoyé mes premiers messages à la tour … Mon appréhension avait cédé la place à la confiance . Les procédures , bonnes pratiques , conseils avisés et réflexes répétés au long de la formation , tout revenait avec une précision augmentée !

Les roues quittaient le sol …je volais seul …et ce fut bon !…

Alors à tous , Merci, pour ces débuts parmi vous , amoureux de l’air , du vent et de l’espace ! Dès les premiers instants j’ai eu confiance par votre confiance et j’en suis reconnaissant !

Enfin et pour finir , merci à Geneviève qui aide , facilite , trouve des solutions et contribue grandement au bon fonctionnement de tout ce bon petit monde …

« Allo Serge ?! Oui ! T’as de la place ce matin pour que je puisses venir voler ? Ben oui , vient on va s’arranger !… »

Merci pour ta superbe prose ! pour les Drones, on va continuer l’histoire…bien à toi, Serge B.

le lâcher de Gérard

Bonjour,

Gérard à droite et Philippe à gauche - 1.2 Mo

Gérard à droite et Philippe à gauche

Ca y est. Je suis pilote. Aujourd’hui, 5 NOVEMBRE 2014, j’ai été lâché sur 3 axes NINJA, un ULM très performant au caractère en or.

J’ai du mal à y croire. Mon premier vol datait de 1959 sur JODEL. J’ai attrapé le virus en 2013, je suis à la retraite et me décide : je serai pilote, enfin !

Je frappe à la porte d’un club aéro, et là, je tombe de mon armoire : trop vieux et pas assez en bonne santé (dixit la médecine aéro) bof… Je n’avais pourtant pas l’intention d’être pilote de ligne.

Bon, je me tourne vers le milieu ULM. Apres une experience peu convaincante, je me dirige, sans y croire, chez VELIPLANE, et là enfin, je retrouve l’ambiance aéro que j’avais connue chez DASSAULT et les stations d’entretient du BOURGET : des gens disponibles et passionnés, prêt à partager leur savoir et leurs experience. Toujours à l’écoute, jamais la grosse tête, la compétence facile et l’assurance que donne une longue pratique.

Je découvre les immenses progrès des appareils. Je decouvre aussi des passionnés farouchement attachés à leur espace de liberté. L’aviation telle que je la revais. Je n’y croyais plus.

Ce premier solo me donne un sentiment de valorisation dont je suis profondement reconnaissant à Serge et Genevieve BOUCHET.

Je dois un remerçiement particulier à Phillipe, mon moniteur, au style cool ferme et inimitable qui ma aidé à surmonter mes appréhensions.

Je dois remercier aussi tous les autres pilotes qui m’ont intégrés à leur groupe avec une grande gentillesse dès mon inscription, ce qui m’a beaucoup motivé.

Encore un grand merçi, on se revoit sur le tarmac pour un prochain vol.

Gerard.

Laché de Philippe

 

2014 restera à jamais gravé dans ma mémoire. Le 31 mai est le jour de mon lâcher. Le lâcher est une expérience étrange mêlant impatience et appréhension. Impatience car depuis le début de ma formation, je n’attends que ça… être lâché pour devenir pilote. Appréhension, car une fois en l’air, seul aux commandes, plus personne n’est avec moi pour me faire redescendre sur terre sain et sauf.

Le 31 mai est un jour ensoleillé avec un léger vent de Nord. La piste en opération est la 34. Aujourd’hui pas de tour de contrôle, il va falloir tout gérer. Avec Serge, j’embarque dans le Coyote (F-JVFM) pour quelques tours de piste et exercices de panne. Serge semble rassuré… bon signe, il ne faut pas jouer avec les nerfs du boss ! Après 4 atterrissages, Serge me demande d’annoncer un complet. La pression monte dans le cockpit. On descend de l’appareil et je vais remplir les documents nécessaires pour voler seul à bord. La lecture des documents rassure tout de suite… si je me plante, c’est de ma faute… ça destresse !! Un conseil aux futurs lâchés, si vous voulez rester sereins, signez sans lire, vous aurez tout le temps de le faire une fois revenu sur terre. Je ré-embarque dans le Coyote… seul. J’allume le moteur et puis je m’annonce à la radio… pour rouler au point d’arrêt 34 gauche. Jean Roch, en instruction sur le Ninja (F-JVIZ), m’annonce que la piste en opération est la 07 !! On oublie la demi-heure de vol avec Serge et les réglages sur la 34… destination la 07. Je m’aligne et je décolle avec une rapidité inhabituelle… et oui !! Les 80 kg de Serge ne sont plus là, ça allège la machine. J’effectue mon premier tour de piste. En fin de vent arrière, Jean Roch m’annonce que le vent a viré et qu’après mon toucher en 07, on repassera sur la 34. Je collationne et j’effectue ma finale avec un léger vent de travers. Je touche terre et je suis toujours vivant… je peux y retourner. Remise des gaz et je vire à droite directement en vent arrière 34. S’ensuivent 4 atterrissages en 34 dont un vrai « kiss ». Au 6ème tour de piste, Serge me dit par radio qu’il serait bon que je pense à reposer définitivement les roues sur terre. J’annonce un complet et là, les plus beau « kiss » en un an !! J’exulte, cependant bien triste de ne pas re-décoller. Je roule au hangar et quitte la fréquence. Jean Roch vient me féliciter pour le « kiss » et me signaler que j’avais laissé la ceinture passager voler au vent, coincée par la verrière. Le « cling-cling » venait donc de là !! Ouf pas de bobos au Coyote. Je m’extraie de l’appareil et bondit dans tous les sens, heureux d’avoir vécu des sensations pareilles.

Le lâcher n’est toutefois que l’aboutissement d’une formation de qualité. En une année, je suis passé entre les mains de Christian et Philippe principalement. Je les remercie énormément pour la qualité de leur enseignement. Ces derniers temps, Serge (the Boss) et Jean Roch (pilote de chasse et instructeur ULM en formation qui comptabilise moins d’heures de vol ULM que moi !!) ont pris le relais et ont achevé ma formation en corrigeant certains détails. Leurs pédagogies remarquables ont créé le déclic nécessaire pour que je me sente complètement prêt au lâcher. Merci à eux. Merci aussi à Geneviève et toute l’équipe de pilotes, élèves et instructeurs pour l’excellente ambiance du club. Enfin une pensée particulière à Rémi, instructeur avion et pilote ULM, qui m’a fait gouter et apprécier à jamais les joies de l’aviation, et à Marie, mon épouse pour sa patience et ses encouragements.

Marc

Tout à commencer après presque 18 heure de cours en pendulaire.

Quelques tours de pistes accompagné par Christian, celui-ci finit par me dire « bon je vais te laisser y aller seul », j’espérai ce moment depuis que je me suis fait l’objectif d’avoir un lâcher avant le 1er janvier 2014 pour faire péter le champagne le premier de l’an, cela ne m’a pas empêcher de virer au blanc quelques secondes et de me dire « c’est maintenant, t’as pas intérêt à te foirer » .

Je m’installe puis m’annonce, je roule pour la 25 droite, je croise un appareil, fait le fameux CAINPVS (très efficace une fois en tête), et au moment où je dois annoncer que je suis prêt, la radio se met à déconner, et là dans ma tête : « Non pas maintenant ! », plusieurs essais radios avec la tour qui finit par me dire que je peux décoller faute d’entendre ce que je lui dis… étant habitué de la loi de Murphy (celle de l’emmerdement maximum), je me dit que le vol va être sportif !

Et là finalement miracle la radio se rétablie et je peux annoncer l’alignement et le décollage, donc alignement, mise des gaz, et là….. Si j’avais imaginé une seconde que les 80kg de mon instructeurs avaient une influence pareille… l’appareil décolle en quelques mètres avec une pente de monté bien verticale ! Je tire, je tire de peur de faire un Tumbling, puis le temps d’alléger mes mouvement et de relâcher un peu les mains qui par la légèreté de l’engin étaient bien accentués et de relâcher un peu les gaz, je stabilise l’appareil, et déjà à 900 pieds à peine arrivé au seuil de piste. Une sacré surprise donc !

Puis j’enchaine les tours de pistes par vent quasi nul, une, deux, trois…. puis six fois avant de me dire que je vais peut-être retourner au hangar.

Quelques semaines plus tard quelques tours de pistes pour confirmer mon aptitude avec Serge cette fois-ci, puis un nouveau lâché toujours par vent nul, tout se passe bien, et vu mon compte horaire, je me pose 1h avant de repartir faire des tours de pistes.

J’espère maintenant connaitre très prochainement cette sensation de plénitude en altitude fesse aux vents lors d’une navigation autour des champs Seine-et-Marnais sans turbulences avec mon propre pendulaire, avant de m’ouvrir à des horizons plus lointains.

En attendant me voici donc en possession du précieux Sésame pour aller draguer les filles en soirée en leur disant que je suis « pilote » et que dans 38h elles pourront peut-être s’envoyer en l’air avec moi !

super ! bons vols Marc ! (Serge)

Benoît

« Uniform Echo, alignez-vous et décollez, rappelez en vent arrière »

Le moment tant attendu : je vais décoller tout seul, au terme d’une formation sur pendulaire dispensée par Serge et Christian, mes deux instructeurs…

Une petite appréhension quand même, il n’y a plus cette présence rassurante à l’arrière ; mais après tout, on a fait des douzaines de tours de piste, avec vent de face, vent de travers, parfois un peu de pluie et même un peu de neige, alors aujourd’hui où tout est calme ça va être du billard !

Et en effet c’était impec, j’ai fait de beaux atterrissages, des messages radio propres, des trajectoires à peu près droites : le bonheur ! Serge qui me surveille d’en bas manifeste son contentement, lâché réussi ! Je suis maintenant Commandant de Bord de ma mobylette volante, à moi les p’tites navs !

Au Véliplane, le café est toujours chaud et l’accueil chaleureux, on rigole au club house, mais une fois dans les machines plus question de blaguer.

Malgré une première impression un peu chaotique et des locaux qui ne payent pas de mine, l’équipe est très PRO, toujours à l’écoute et disponible 7j/7 ( !)…

Il y a toujours quelqu’un pour un coup de main ou un conseil, c’est un club de pilotes, pas une entreprise.. et c’est vraiment appréciable.

Merci à Serge, Christian, Geneviève, et tous les pilotes pour cette formation et à très bientôt.

Bon, il y a quand même un souci : maintenant que je suis seul à bord, je ne peux plus reposer mes coudes sur les jambes de l’instructeur à l’arrière, c’était quand même bien pratique hein Serge ? Mais j’ai la solution : rendez-vous dans quelques dizaines d’heures de vol pour la qualification « emport de passager » !

Yes, merci pour ta narration Benoit, vole et vole bien, toujours prudent, t’as été un bon élève tu seras un bon pilote ! (Serge)

Yves

L’histoire commence été 2012, une opération du genou met un terme définitif à une série honorable de sauts en chute libre.

Dégoûté et convalescent je pars donc en vacances bien méritées avec femme et enfants à Fayence. Mon attention est vite attirée par de petits engins volants qui décollent d’un petit aérodrome à 10 mn de notre location. Je décide donc un matin de jeter un œil indiscret. Je découvre pour la première fois le monde de l’ULM…

Après réflexion je me dis pourquoi pas, bonne façon pour moi de garder contact avec les airs, ma femme qui n’en n’est plus à une frasque sportive prés, donne son accord de principe.

De retour à la maison je fais une recherche sur Internet des aéro-clubs de la région et tombe par hasard sur véliplane…

Je décroche mon téléphone et prends contact avec « SergE véliplanE BonjourEEE », au moins l’accent ne me

dépayse pas trop de Fayence… J’explique en deux mots que je désire me lancer dans une formation de pilote pendulaire (pour moi cet engin se rapproche du para et sera donc plus facile à manœuvrer). Rendez vous est pris pour le lendemain pour un vol d’initiation.

L’accueil est super, Serge et sa femme Geneviève sont adorables et on se sent très vite comme à la maison.

Le premier vol avec Serge est génial, j’ai mon alternative, reste plus qu’à apprendre, je vous passe volontiers les formalités administratives.

J’enchaîne les vols en pendulaire sur le fameux Golf Zoulou, mais je me rends vite compte que cet engin est vraiment tributaire des conditions météo.

Je continue donc ma formation jusqu’au jour ou je pars pour une nav avec Christian pour Péronne. On part il fait 2° C le vent est fort pour faire bref, nous allons être obligé de faire demi-tour et pour la première fois de ma vie je vais connaître le mal de l’air.

Dans les jours qui suivent je ne peux pas décoller toujours à cause de cette foutue météo, Christian me propose alors de tester le multi-axes…

J’accroche de suite et me dis que mon premier choix n’était pas le bon…Et je repars à presque zéro pour les leçons (merci Christian…).

J’ai la chance d’avoir des Instructeurs formidables hormis Christian je vole souvent avec le grand Philippe, Patrick et dernièrement avec Bernard, grâce à eux la progression avance à grand pas.

Eh bien hier, pour mes premiers tours de piste en solo, ils m’ont bien manqué, enfin juste le premier tour, car ça y est après environ 30 heures de formation Philippe m’a lâché, et c’était simplement génial…

Merci à toute l’équipe « des braves ».

François

La première définition du mot LÂCHER dans le Petit Robert 2eme édition 1989 page ¬ 1065 : Verbe transitif, Rendre moins tendu ou moins serré. Mouais !! Ça peut coller !

Samedi 28 Septembre : 1er Episode.

Nous partons avec Philippe en tours de piste sur la 07. Une aérologie idéale, pas un seul mouvement d’air. Quand j’ai démarré ma formation en ULM en Août 2012, sortant d’une formation Avion, mon premier sentiment a été de me croire dans une lessiveuse lors de mes premiers vols sur le Skyranger Yankee Lima.

Donc ce samedi, nous enchainons sous un plafond nuageux les exercices. « Meaux à YL vous avez un problème ? Heu non Meaux, exercice ». Encore Philippe qui s’amuse à couper les gaz au décollage !!!

Après quelques touchés et une PTU nous nous posons et lors du retour au hangar, Philippe m’annonce qu’il va me lâcher. Un petit tour dans le bureau pour les formalités, le temps de téléphoner à mon épouse et me voilà assis dans l’avion. Et patatra, une averse qui passe et qui reste sur le terrain… Tiens Philippe range ton papier et à la semaine prochaine !!!

Samedi 5 Octobre : second épisode.

Après avoir volé toutes les nuits de la semaine, et tous les jours au bureau le terme moins tendu n’est pas vraiment adapté ! Je me présente donc au matin pour un vol avec notre champion Serge. Et ce coup-ci, autre type de formation. En résumé comment emmagasiner tous les conseils éclairés d’un champion (restons humble…) tout en pilotant sa machine sur la 25 avec une visi pas terrible !! Essayez, vous verrez on apprend vite à rester concentré sur son pilotage. Attention au dernier virage, vitesse et bille !!!!

Et rebelote, la météo me nargue, je reviendrais donc en fin d’après-midi pour un éventuel lâché.

Samedi 5 Octobre : Dernier chapitre.

Nous voilà avec Philippe sur la 34, l’air est calme. On y va ? Et c’est parti pour le grand saut !! Papier en poche, ceinture bouclée me voilà seul dans la machine… qui ne démarre pas… et si je mettais les magnétos sur « ON » ce serait une bonne idée non !!!

Ça roule, Philipe à cafté à la tour c’est un lâché…Point d’arrêt 34 gauche, C A I N Puis Volez en sécurité… « YL alignez-vous 34 Gauche, autorisé décollage ». Aligné, un dernier coup d’œil aux instruments et c’est parti …

Trois tours de pistes et un complet …Axe vitesse…Axe vitesse … suis sûr d’avoir la piste, volets 1 cran… . Arrondi tout en douceur oui maintenant c’est la bonne hauteur… Oui Philippe j’annonce un complet pour le prochain tour… Et retour au hangar !!! Quel pied ces branches de vent arrière silencieuses, avec une bonne visibilité à droite…

Le seul moment un peu tendu que j’ai ressenti c’est entre le hangar et le point d’arrêt. Le reste du temps ça n’a été que du pur bonheur et grâce à qui ? A ce formidable club Véliplane, ces instructeurs et son mentor.

Alors merci à Serge, Philippe, Christian (merci pour le « halo du pilote »), Patrick, Pascal, et à tous les autres pour vos conseils, votre professionnalisme, et votre accueil. Pour tous ceux qui comme moi après cinquante ans, veulent réaliser leur rêve de jeunesse, une ambiance Véliplanante nous est assurée dans ce club. Enfin, dans ce monde d’hommes, je remercie Geneviève qui apporte la gentillesse et le sourire dans l’ambiance et l’organisation.

Je pourrais en écrire encore plus sur ces quatorze mois de formation, mais j’ai une épouse à convaincre de s’y coller pour nos futurs vols.

PS : Le Petit Robert donne aussi comme définition sur la même page : Action de lâcher (Seulement dans lâcher de pigeons, de ballons,…) moi je leur écrit immédiatement pour qu’ils rajoutent « Elèves d’ULM »).

François

Merci, j’ai mis juste un truc en italique… vole bien ! et pour cela, c’est pas compliqué : bille, vitesse…

Gilles

Bonjour à tous

Le 26 Mars 2013 cela ne vous dit rien ? Et bien moi oui. C’est une date qui restera dans ma mémoire, et pour cause, c’est le jour où j’ai fait mon premier vol en solo.

Le jour où Serge le Directeur, et les Instructeurs, du Véliplane club, basé sur l’aérodrome de Meaux Esbly (LFPE), ont prit la sage décision de me lâcher.

En fin d’après midi, après un cours de vol, ils ont décidé de me laisser partir tout seul. « Tu te sens prêt » ? M’ont ils dit, » Heu oui prêt. » Après quelques dernières consignes, je m’installe à bord de mon ULM fièr comme un COQ et un peu excité. Je préviens la tour que c’est mon premier solo, je décolle sur la 16 droite, et là j’entend les voix des Instructeurs : garde le 110km/h en montée,110 OK, garde ton cap, cap OK, contrôle la sécurité avant de virer à gauche, contrôle OK.

Je fais le tour de piste puis me voilà en finale. Légère panique je suis tout seul. et de nouveau les voix qui reviennent à mes oreilles, contrôles d’approche cap, vitesse, cap, vitesse, cap, vitesse et enfin je touche le sol, 1er toucher nickel, 2e un peu vite, 3e touché nickel, puis l’atterrissage en douceur, enfin prêt pour les voyages.

Je voudrais remercier Serge et tous les instructeurs du Véliplane club pour cette formation, qui a connu des débuts difficiles où je m’accrochais aux barres de ULM et ou j’ai utilisé des sacs à vomi.

Une excellente équipe qui était et est toujours à l’écoute de mes questions pour y répondre, et sans qui je n’aurais pas pu réaliser mon rêve.

Merci à tous

Gilles LAZGA

PS : Un grand merci à ma femme qui m’a offert le brevet ULM en cadeau d’anniversaire.

 

Marie

Bonjour Serge,

Tu ne me l’as pas encore demandé, mais voici mon petit commentaire sur mon lâche de ce 7 octobre pour mettre sur ton site internet.

Merci bisous à vous deux et à ce week end, en esprant que le temps soit au beau fixe.

Marie

et voila le texte de Marie…

Je croyais que ce jour-là n’arriverait plus……. Après de nombreuses hésitations, d’angoisses, de colère, de remises en question, les questions fusaient de toutes parts dans mon esprit…..suis-je capable de devenir pilote ?

Je n’ai pas pour principe d’abandonner aussi facilement, alors je me suis accrochée. Un jour j’arrivais pourtant à saturation, marre des tours de pistes, toujours quelque chose qui n’allait pas, la régularité des touchés ne s’installait pas. Christian tu avais trop peur, tu ne me laissais pas faire, mon Allegro était si confortable que j’ai soupçonné que tu aimais rester au chaud pendant l’hiver froid et le plaisir de faire des exercices avec cette belle machine !!!. J’exagère à peine LOL

Le désespoir et l’abandon s’approchait de plus en plus de ma conscience. Nous avons commencé en famille, mon époux, mon frère et seule je restais sur le tarmac. Evidemment j’ai connu quelques coups durs, panne moteur au décollage avec JE, l’aile cassée par un autre élève, attente de réparation. Puis en novembre dernier, nous changions de machine. Allegro SW est arrivé au grand plaisir de nous trois. Plus fin à piloter que le Sky. Christian tu m’avais prévenu que ce n’était pas le même pilotage, je ne comprenais pas…

Ce 7 octobre en fin de soirée, après un dernier tour de piste, merde, encore trop de monde sur le tour de piste, quatrième, cinquième position. Christian ne me lâchera pas ce soir, encore une fois cela allait me passer sous le nez. Pourtant depuis les deux week-ends précédents ce vol, je l’ai senti ce fameux déclic qui est apparu tout d’un coup. Je me sentais capable, je faisais corps avec ma machine, enfin je percevais même le léger buffeting de mon ULM, tiens il veut un peu plus de puissance, souplesse pour les virages, la bille ne supporte pas d’être juste à côté du centre. Christian m’en avait parlé, mais à cette époque je ne sentais rien. Pas besoin de regarder les instruments, je sais ce qu’il faut faire, enfin.

Le jour du lâcher le 7 octobre, après avoir attendu donc qu’il y ait un peu moins de perturbations en ce tour de piste. Christian m’a annoncé « te sens-tu capable de voler toute seule » OUI sans hésitations.

Le chef-pilote Serge me donnant les dernières indications, me rassurant, mais non tu ne vas pas paniquer, concentre toi tout ira bien. Au moment de remplir mon autorisation de voler seule à bord, Serge me demande mon indicatif. Merde trou de mémoire, il me dit, il manque une lettre….. Impossible de la trouver, me voilà bien…….Je suis partie avec le mauvais indicatif sur ma feuille de vol, pourtant ce n’est pas faute de l’avoir répété. La panique sans doute, l’appréhension tout se bouscule.

Seule à bord, je ferme les yeux, je me concentre. Je ne me laisse pas distraire par toutes les personnes autour de moi, je fais le vide. Moteur, la machine ne démarre plus, que se passe-t-il encore. Je refais ma check liste dans ma tête, les magnétos dans quel sens, le haut ou le bas, re-trou de mémoire. Cela commence bien……J’ai le taxiway jusqu’à la 07 pour me concentrer, pourtant mis à part mon cœur qui battait un peu vite, j’étais calme, sereine. Au point d’arrêt 07, j’ai refait trois fois mon C.A.I.N, vérifié la fermeture de la porte co-pilote, j’étais seule. Moment d’hésitation, non je ne vais pas abandonner, j’attendais un peu avant de m’annoncer.

Autorisée à décoller, je m’élance vers le milieu de la 07, palonniers bien droits, vérification volets sortis. Plein gaz, cela décolle très rapidement, je suis toute légère, même si tout le monde m’a prévenu, je n’attache pas d’importance. Mais le plus impressionnant c’est que cela monte très vite à 5 000 tours 180 km/h, je n’ai pas l’habitude, pourtant j’ai bien mes repères capot. En moins de temps qu’il ne faut pour y penser, je suis à 900 pieds en tour de piste. En palier, je réduis à 4 000 tours et je fais mes tours de pistes à 140 km/h. La concentration qu’un être humain est capable de déployer dans certains cas, la ressource au fond de soi, je suis moi-même étonnée encore aujourd’hui en l’écrivant. Je n’ai pas de mots précis pour décrire cette plénitude que je ressens, je suis étonnamment calme, sereine, concentrée, à ce moment-là, je lâche un cri… youpiii, je V O L E….. J’ai quitté le plancher des vaches, rien autour de moi, le vide. Même pas peur…..tous les reflex acquis pendant ma formation, prennent petit à petit et naturellement leur place.

J’enchaîne les tours les uns derrière les autres. En automne la nuit aéronautique tombe vite, je prends la décision de faire un complet. Bien à regret, car je n’aurais pas le temps de faire encore un tour sans que la luminosité décroisse. Je profite de ces derniers instants de pur bonheur, de tranquillité, de silence. J’ouvre grand les yeux, je profite de ce coucher de soleil magnifique, de ce calme à l’extérieur et dans ma tête. Malgré le tour de piste encombré par quelques avions, je n’ai pas peur, j’assure, je surveille. Un DR400 me double par la droite, je l’ai vu avant que le contrôleur me l’annonce, je suis bien, très concentrée, pas droit à l’erreur. En finale, je m’annonce, silence à la radio personne ne parle, tiens ma radio ne fonctionne plus. La tour ne répond pas, personne dans le circuit ? Ma radio ne fonctionne plus !!!!, instant de doute, je recommence mon annonce, toujours rien. Bon je continue, je me pose, personne sur la piste. Peut-être la fin de leur service, moment d’incertitude, vigilance accrue. Je suis à quelques mètres du bord de piste quand j’entends le contrôleur m’annoncer atterrissage autorisé, ouf, il était temps, ma radio fonctionne. Kiss landing, tout se relâche j’ai fini, je suis entière, je rentre au hangar. Je suis heureuse et toujours dans les nuages, c’est le cas de le dire, je l’ai toujours été depuis mon enfance, mais là c’est réel, sensation de béatitude, je ne réalise pas.

Accueil, félicitations de tous ceux présents. Champagne on a soif……mais là……Serge tu n’as pas assuré sur ce coup, désolée de le dire, pas de champagne au frais dans le frigo, hélas. On est repartis en ayant soif, mais ce n’est que partie remise……….

Je tiens à remercier, tous mes instructeurs, Daniel, Pascal F, Eric C, Christian mon plus fidèle instructeur, celui que j’ai le plus usé et Laurent qui était présent ce jour-là. Bien évidemment je n’oublie pas le Chef Serge et la Cheftaine Geneviève et mes fidèles co-équipiers et amis de la RATP qui m’ont suivi attentivement pendant ce lâcher. Ainsi que ma famille, mon époux tout d’abord qui a le mérite, d’avoir supporté mes coups de gueule pendant mon instruction et mes démotivations, et mon frère. Tous deux que j’ai embarqués dans mon aventure, celle d’un jour tutoyer le ciel, et d’admirer le paysage autrement. VOLER !!!!!

Aviatrice débutante

Marie

On est tous très contents de toi Marie, reste prudente, concentrée et fais toi Plaisir ! Serge