Nico

Fasciné par tout ce qui vole depuis tout petit, c’est au printemps dernier que je décide, enfin, de concrétiser mon rêve.

Après quelques recherches, je tombe sur le site du Véliplane-Club et commence à envisager l’idée de passer mon brevet de pendulaire.

Dès le lendemain, je vais voir de plus près comment les choses se passent dans ce Club. A mon arrivée, je suis accueilli par Serge. Celui-ci m’explique alors le déroulement de la formation et me fait visiter le hangar. Entouré de tous ces appareils, j’ai des étoiles dans les yeux.

Ma décision est prise, je vais apprendre à piloter un pendulaire ! Mais avant, un essai s’impose et il me propose donc de programmer un vol d’initiation pour le weekend suivant.

Le grand jour arrive et je suis un peu stressé. Le soleil est au rendez-vous et il y a un peu de thermiques. Après la visite pré-vol de l’engin, je m’installe et c’est parti pour mes 20 premières minutes de vol. Au départ, ça bouge et j’avoue que je ne suis pas très fier. Puis je commence à être plus à l’aise et à y prendre du plaisir. C’est déjà le moment d’atterrir mais je sais que dans très peu de temps, je revolerai.

Suite à cette matinée, j’entame la formation pratique et bosse le manuel à la maison. Dès que j’ai un moment de disponible et que la météo est clémente, je prends la voiture et vais prendre un cours.

J’acquiers des connaissances en météorologie, en navigation, en phraséologie radio,… Mais surtout, je prends du plaisir à voler.

Quelques mois plus tard, vient l’heure de ma première navigation. Le petit itinéraire prévu initialement se transforme en un trip de quelques heures, avec une pause resto à l’aérodrome de Pont sur Yonne, un survol de Romilly sur Seine et de Château Thierry avant de rentrer à Meaux. Une journée mémorable.

Puis, le 12 Novembre en milieu d’après midi, je me rends comme d’habitude au club pour un nouveau cours. Après la visite prévol, je décolle accompagné de Serge pour des tours de pistes. En cours de vol, il m’annonce que je suis prêt à être lâché. Au départ je le prends à la plaisanterie mais il insiste et me demande si je me sens prêt pour un vol seul.

En une seconde, je prends pleinement conscience que ma vie va bientôt totalement reposer sur les compétences que j’ai acquises au cours de ma formation. On ne s’arrête pas pour faire une pause quand on est à 1000 pieds.

Le stress commence à m’envahir, mais je relativise. J’ai maintenant quelques heures de vol derrière moi et s’il me le propose, c’est qu’il sait que j’en suis totalement capable. Ma décision est prise, c’est oui !

On se pose donc, je l’accompagne rapidement dans son bureau pour signer un document et retourne m’installer à bord du Golf Zoulou. Il me donne quelques conseils puis je fais quelques mètres et m’annonce à la radio :

Meaux de Golf Zoulou re-bonjour Fox Juliet Papa Golf Zoulou, pendulaire au hangar Véliplane, pour des tours de piste Je roule 16 droite et rappelle prêt

Arrivé au point d’arrêt, je fais mes checks puis reste une minute là pour faire le vide. Ce que je ressens n’est pas facile à exprimer, c’est un mélange d’excitation, de peur, de satisfaction…

Bon maintenant il faut y aller :

Golf Zoulou prêt 16 droite, je m’aligne et décolle et rappellerais en vent arrière.

C’est une nouvelle machine que j’ai entre les mains, l’accélération est plus forte que pendant les cours et je décolle très court. On m’avait prévenu que le comportement du pendulaire serait différent une fois seul à bord, mais à ce point… Je m’y adapte rapidement.

Je suis seul dans le circuit et après avoir fait mon annonce vent arrière, je commence à anticiper mon toucher. J’applique les consignes données pendant mon apprentissage et je me pose sans problèmes.

La lumière décline et je ne pourrai pas voler très longtemps aujourd’hui. Je redécolle donc pour un dernier tour de piste. Dans mon élan j’oublie de contrecarrer le couple et pivote un peu. Je m’en souviendrai les prochaines fois 

Il est temps de rentrer. Je me repose, annonce que je quitte la fréquence au hangar Véliplane et rentre.

A mon arrivée, je souffle. Je suis satisfait : j’ai enfin volé seul et surtout, tout s’est très bien passé.

Quelques photos pour la route une fois le casque retiré. Je n’ai pas à forcer le sourire, je suis heureux.

Je suis félicité par les membres du club présents et direction le mess pour déboucher une bouteille de champagne cuvée Véliplane.

Une journée dont je me souviendrai très très longtemps…

Un grand merci aux instructeurs pour leur patience et leurs encouragements…

Prochaine étape, l’emport passager !

Oui, vole bien et toujours prudement, merci à toi, (Serge)

Christian

Je suis pilote de ligne, vous savez les conducteurs de gros bazar où vous passez quelques dizaines d’heures pour aller en vacances.

Un dimanche ou peut être un lundi de mai, par une belle journée, ne sachant que faire durant l’escale parisienne, je me décidais à aller voir les aéroclubs du coin. Un collègue m’avait parlé de Maux et de Veliplane ; début d’après midi me voilà sur place pour admirer les nouvelles machines. Première impression : ça a bien changé depuis mes début voilà 45 ans et voilà que je tombe nez à nez sur un gyro flambant neuf (rouge ça attire) faisant le tour en long en large (j’avais participé à la construction d’un Bensen au Gabon en 1970)

L’affaire avait fait quelques progrès, rien à voir avec le truc que j’avais en mémoire et qui avait terminé sa vie très rapidement, couché sur le côté, alors que le propriétaire avait voulu nous faire une démonstration ???

A l’époque, pas de moniteur seulement les histoires de bistrot et les conseils de gens qui bien sur ignoraient tout du problème.

A force de tourner autour de l’engin, je suis abordé par une espèce de barbu avec un accent du sud à couper au couteau. « Vous semblez intéressé » me dit il, « Un petit tour ça vous intéresse ? » N’ayant rien d’autre à faire, je lui dis oui à une seule condition : ne pas me faire peur. (Il faut toujours se méfier quand on ne connaît pas, m’avait dit un vieil instructeur, voilà bien longtemps de cela).

Harnachement, je glisse à bord non sans difficulté à bientôt 63 ans et un peu d’estomac !

Et là, 45 minutes de plaisir autour de Maux, sans aucune appréhension les 10 premières minutes passées.

Retour au sol, j’ai fait mon inscription au club, pris mon assurance ect, et c’était le début de mes problèmes.

Aujourd’hui je suis qualifié et je peux voler de mes propres « ailes », non de pales comme on dit dans les voilures tournantes.

Depuis à chaque escale à Paris, je vais GYROCOPTER comme me dit ma femme. Serge et Geneviève sont devenus des amis ainsi que pas mal de pilotes du club ; j’ai retrouvé mes 16 ans et mon début cette fois ci dans les voilure tournantes. Le pire : j’ai acheté une de ces libellules que je devrai recevoir sur mon ile à la Réunion pour Noël, au grand désespoir de mon épouse qui ne conçoit l’aviation que un verre de champagne à la main pour partir en vacances.

Ma retraite de l’aviation civile va être occupée à entretenir et faire voler ce merveilleux engin et peut être à donner le virus à quelques autres.

Je ne sais pas si je dois remercier Serge ; finalement il coûte cher cet individu.

Je passe à Paris la semaine prochaine, « Tu vas GYROCOPTER », me dit ma femme. « Bien sûr ». Avec des bons instructeurs, on passe toujours une journée sympa.

Et si le temps n’est pas beau, il y a toujours quelque chose à faire au club.

Amitiés à vous tous mes amis et GYROCOPTEZ bien.

Christian (26000 hdv sur 43 machines différentes du DC3 au B 777) et 15 heures en gyro, j’en suis très fier.

merci Christian et toujours en prudence ! (Serge)

TOUR DE FRANCE ULM 2011- PHOTOS

 

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TOUR ULM
MONTPEZAT - 94.4 ko

MONTPEZAT
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BERNARD Instructeur(Arras)
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 😉 a Peyo, Phil…
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TOUR ULM
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AIRBORNE XT 582-
Patrick - 89.2 ko

Patrick
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Jack KRINE
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Nouveau job de Michel
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Briefing
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JACKY & Sergio
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A VENDRE
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PLOERMEL
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Thierry avec ses POILS - 82.6 ko

Thierry avec ses POILS
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ECOTAYS
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arrivee au Véli

Philippe

Lundi 15 août 2011, Beau temps, belle mer, comme dirait un marin, sur l’AD de Meaux-Esbly.

Notre Skyranger, Juliet Echo, qui était sur le Tour ULM avec Jérôme et Jean-Pierre a vaillamment et quasiment sans encombre couvert sa grande boucle plus l’aller et le retour de Montpezat, vient de rentrer samedi dernier au Véliplane.

Tous nos autres participants au Tour ULM 2011 sont aussi rentrés à bon port après une semaine harassante et des souvenirs plein la tête.

Ca faisait deux weekends que je n’avais pas pu voler avec Christian et Juliet Echo en raison de leur absence commune, partis en voyage… Heureusement ce lundi est férié et en plus il fait beau.

Les derniers vols que j’avais effectués avec Christian m’avaient parus encourageants, quand Christian ne dit rien c’est qu’il n’y a rien à dire ! Mais les conditions Météo étaient à chaque fois très défavorables pour un lâcher, le vent étant toujours fort ou assez-fort.

En cette fin d’après-midi de 15 août le temps était vraiment magnifique, le vent nul et en attendant le début de soirée pour que toutes les turbulences cessent nous avons rencontré les conditions idéales.

Après la visite de pré vol, à 19h55 Nous montons à bord du Skyranger, ceintures, moteur, radio, je m’annonce à la tour « Meaux de F-JIJE, un Skyranger, deux personnes à bord,…. » la tour me répond « Juliet Echo vous allez continuer en auto-information car les services de contrôle s’interrompent à 20H00 » je collationne et fait mon auto-info, nous roulons au point d’arrêt 34 gauche, C.A.I.N. ok, je m’aligne et je décolle, Christian a les pieds posés à plat sur le sol de la cabine et les mains sur les genoux, nous allons une fois de plus faire des tours de piste, un peu raccourcis, nous virons à droite au-dessus de la première route, l’altimètre est à peine à 800ft, on atteint les 900ft après le virage, je passe en palier, virage sur le rondpoint, annonce Vent arrière pour un toucher en 34 Droite.., Etape de base, finale, le point d’aboutissement se rapproche, vitesse 110km/h, je sors un cran de volets, le seuil de piste est devant moi, je commence à arrondir, Christian a toujours les mains sur le genoux, la trajectoire est rectiligne pas un souffle de vent, pas une turbulence pour me gêner, je continue à arrondir, je retiens et quand le sol se rapproche suffisamment petit coup de manche vers l’arrière : Kiss-touch ! Christian est resté imperturbable.

Au tour suivant loupé, trop vite, trop haut, remise de gaz ! Troisième tour un toucher un peu moins doux que le premier mais encore pas mal, je remets les gaz, montée initiale, vent traversier, vent arrière, en base j’annonce « J.E. étape de base pour un toucher 34 droite » Christian reprend la radio et annonce « J.E. rectification ça sera en 34 gauche ». J’ai compris c’est pour maintenant, je me pose en douceur comme au premier toucher et nous rentrons au Véliplane.

Pas besoin de parler pour comprendre ce qu’il se passe… Nous allons au bureau, Christian me remplit le précieux sésame « Autorisation de vol d’entrainement seul à bord » et me donne ses dernières consignes pour un vol en solo…

Je traverse le hangar, il faut que je reste concentré, à l’extérieur quelques membres du Véliplane dont Marie, mon épouse, Philippe et Violette se tournent vers moi mais me laissent tranquille, ils savent qu’il ne faut pas me parler, je leur montre le papier de loin et je n’écoute pas les réponses, je remonte à bord de ma machine, j’attendais ce moment depuis longtemps, il faut le savourer. Je m’attache, « Attention démarrage », radio « Meaux de F-JIJE un Skyranger au hangar Véliplane avec UNE personne à bord, je roule au point d’arrêt 34 gauche pour des tours de pistes ».

Au point d’arrêt nouveau C.A.I.N., il n’y a personne dans le circuit, je m’aligne et je mets les gaz, du pied à droite, je tire légèrement sur le manche la machine s’élève, je rends un peu la main, palier d’accélération, j’atteints 120 km/h, monté initiale, ça monte très vite, les 900ft sont atteints bien avant la route, je me mets en palier puis je vire à droite, la bille, elle est bien centrée, je suis concentré comme jamais ! Au rondpoint virage à droite, ça se répète comme avec Christian mais je sais que je suis seul maintenant, Vent arrière, Etape de base, Finale, je coupe les gaz, je me souviens que ça descend beaucoup moins vite, vitesse 110, volets, seuil de piste, arrondi, touché en douceur sans manger trop de piste, ça y est je l’ai fait tout seul, gaz, palier d’accélération, enlever les volets, montée initiale…

J’ai fait cinq tours de piste, je suis resté concentré tout le temps mais j’ai pu, grâce à des conditions météo rares cet été et une absence complète de trafic dans le circuit de l’AD, apprécier ce premier vol solo et admirer le coucher de soleil, tout était calme et je me sentais vraiment bien. C’était indescriptible, que du bonheur !

Je sais que je n’aurais pas toujours de telles conditions et que d’autres fois ça ne sera pas toujours aussi « facile » mais en attendant je savoure ce premier vol en solo !

Retour au sol, petit nettoyage de la machine et appoint d’essence et la rentre. Il est près de 21H il n’y a plus grand monde, Marie, Philippe, Violette, Christian et moi alors on boira le Champagne à 5 !

Je tiens à remercier en premier lieu Marie mon épouse, c’est elle qui a attrapé le virus de l’ULM lors d’un baptême en montagne en pendulaire pendant les vacances d’hiver 2009 et elle me l’a refilé ! Je lui souhaite à elle aussi d’être lâchée bientôt pour qu’elle découvre le bonheur que c’est d’être la haut toute seul !

Je remercie aussi Christian pour sa pédagogie, son humour et son infinie patience ainsi que toute « l’équipe » du Véliplane sans qui tout cela ne serait pas possible.

Philippe Pouilly

Camille

Oh. My. God. Suis-je en hélicoptère ? Non non, il y a bien une aile au dessus de moi, je suis en pendulaire. Mais alors pourquoi est-ce que j’ai l’impression de monter à la verticale ? Ha oui, il n’y a plus le poids de l’instructeur à l’arrière. C’est pour ça que ça monte plus vite. Ca pèse lourd, un instructeur.

Le RedBack s’élève à une vitesse vertigineuse, le nez vers le ciel. Je viens d’être lâché, c’est mon premier vol solo. J’entame le tour de piste, je suis presque en pilote automatique, je l’ai fait tellement de fois déjà.

Je m’annonce à la radio. « Meaux de Golf-Zoulou, en vent arrière rapproché pour un touché 34-droite ». La tour de contrôle est fermée et il n’y a personne sur la fréquence. Je suis tout seul, c’est parfait, aucune distraction, et l’air est calme. J’arrive en finale, je m’aligne, la piste se rapproche. Je tire sur la barre, la machine pique et prend de la vitesse, puis je fais mon arrondi tout prêt du sol et les roues touchent délicatement, la sensation est grisante. Christian me félicite par radio, je lui dis merci, intérieurement je suis très fier de moi il faut bien dire. Mais pas le temps de tergiverser, je remets les gaz et c’est reparti pour un tour.

A 500 pieds du sol, je commence à me demander comment j’en suis arrivé là, c’est passé si vite, les cours, le théorique, le lâcher… Il y a 18 mois, c’était noël et l’oncle de ma copine nous offre chacun une box aventure. Elle reste au placard pendant plus d’un an jusqu’à ce qu’on se décide à se bouger pour l’utiliser (elle arrivait bientôt à expiration). Ce sera un baptême d’ULM, avec Christian. En descendant de la machine, une seule pensée occupait mon cerveau : je DOIS apprendre à piloter ces trucs. C’est juste trop génial.

Et me voila parti pour une inscription au Véliplane. J’ai volé avec 4 instructeurs différents, Laurent, Christian, Serge et Jean. Chacun son style, chacun sa manière, et tous le même enthousiasme pour partager leur passion, et le même souci de sécurité. La pédagogie est bien rodée, ils m’ont poussé à m’améliorer rapidement, mais sans jamais que je me sente en danger. Et maintenant j’ai mon brevet, et je peux piloter en ayant confiance en moi, car je connais mes capacités et les limites des machines, car je sais quoi faire si mon moteur tombe en panne, car j’ai appris qu’il n’y aucune honte à remettre les gaz si on ne sent pas l’atterrissage, ni à annuler un vol si les conditions sont un peu limites.

De retour à 500 pieds, je continue de monter et commence un deuxième tour de piste. Radio, finale, touché. Moins doux que le premier, avec un léger rebond, je ne suis pas très content de moi. Alors je recommence. Les suivants sont biens. Je ne sais même plus combien j’en ai fait en tout. Au moins cinq, peut être six ou sept. Quand je me suis enfin décidé à atterrir pour de bon, Christian m’accueille en rigolant et me dit « on croyait que tu voulais plus revenir ! ». Evidemment que je ne voulais plus revenir 🙂

Camille.

encore un jeune bien sympathique, merci pour ton texte Camille, plus qu’à voler longtemps et prudement.

Tour de Paris 2011

 

L’équipe,

Notre « Tour de Paris », édition 2011 aura lieu le dimanche 5 juin avec une météo favorable, suremeeeeeeeennnnt !!!!

Les machines frémissent dans le hangar, car je leur ai annoncé la bonne nouvelle, j’ai été obligé de les calmer, c’est vous dire !!!

Et, comme l’année dernière, en concertation avec le Comité Régional d’Ile de France de la FFPLUM,

Itinéraire retenu : Meaux, départ vers le sud pour Pont sur Yonne, pause café, puis départ vers l’ouest et posé à Chartres, collation de midi, repos et départ vers le nord pour poser à Persan Beaumont et retour sur Meaux, beau, facile, ludique et formateur !

Bien sur, et comme chaque année, des places sont à pourvoir pour les élèves Pendulaire, Multiaxes et Autogire. Tout est permis, faire le tour entier, la moitié ou le quart mais j’ai besoin de savoir rapidement qui vient, car je dois organiser les équipages.

l’aérodrome de Meaux qu’on laisse derrière - 313.3 ko

l’aérodrome de Meaux qu’on laisse derrière

Les élèves peuvent ainsi réaliser leur navigation école dans le cadre de leur formation en vue de l’obtention de leur brevet.

A vous de me dire…que je commence des listes et l’organisation notamment au niveau de l’essence nécessaire à reprendre au étapes.

Nous devrons partir (décollage) impérativement vers 8 heures 30, il faut pour cela être présent au club à 7h30, car régler les derniers détails, sortir les machines plus le dernier café, etc. cela prend du temps…

En effet, nous avons tous rendez-vous (les candidats avertis par le Comité Régional) à Pont sur Yonne (ou Meaux pour les plus vaillants), pour poursuivre le Tour ensemble, sympathique équipe d’une 15ene de machines…. Très beau tour en perspective…

Pour la collation de midi prévoir votre panier repas…

A très bientôt pour m’annoncer votre participation

Pendulaire en balade - 322.9 ko

Pendulaire en balade

Répondez moi svp, merci

Portez vous bien et à très bientôt

le ’’Tour de Ulm 2011’’ passe à Meaux

 

Autogire au repos - 315.1 ko

Autogire au repos

Le mercredi 10 août 2011, le ’’Tour Ulm’’ passera à Meaux, arrivée vers 10 heures pour les 1ers et départ vers 16 heures pour les derniers.

C’est 130 aéronefs à voir, des Multi-axes, des Pendulaires, des Autogires et même quelques Paramoteurs !!!

C’est environ une caravane de 250 personnes qui débarque pour se ravitailler en carburant et prendre leur collation de midi.

Ils arriveront du Tréport dans le nord pour se rendre ensuite à Aubigny dans le sud.

Le départ est de Montpezat d’Agenais, au centre du sud-ouest, le 5 Août et une arrivée au même endroit le 12 Août, c’est environ un périple de 2500 Kms et 3300 en comptant l’aller et le retour pour se rendre au départ.

6 valeureux équipages prendront le départ du Véliplane-Club pour ces magnifiques journées de vols !

C’est de la balade avant tout avec une compétition pour les volontaires.

le Multi-axes - 320.8 ko

le Multi-axes

Vous êtes tous les bienvenus pour assister aux atterrissages et décollages, à très bientôt sur notre plate forme et n’oubliez pas vos appareils photos !

des Pendulaires - 322.8 ko

des Pendulaires
ambiance à Montpezat une autre année - 314.7 ko

ambiance à Montpezat une autre année
vue d’en haut - 325.1 ko

vue d’en haut
Un pendulaire en voyage - 299.3 ko

Un pendulaire en voyage

Eric

Belle journée pour devenir Pilote !

Comme de nombreux dimanches matins, je quitte la maison alors que tout le monde dort encore. Ce matin le ciel annonce une très belle journée : seuls quelques marbrures blanches quadrillent le ciel bleu pale.

Passage chez le boulanger (les croissants pour Christian !), et je mets le cap à l’est, direction Meaux.

J’enclenche le lecteur CD, je devine les derniers tempi des « Dents de la mer » remplacés bien vite par la musique de « La Guerre de Etoiles » : j’augmente les décibels…je me conditionne !

Bon… « Luc » sort de ce corps !(le mien !) et moi je sors de mon vaisseau. (Enfin… de ma Passat !)

A la base, Geneviève et Christian m’accueillent…

Déjà plusieurs machines sont alignées dehors. Je rejoins Pascal au pied d’ « O.U. », on vérifie ensemble la partie moteur, durites, huile… une pré-vol bien complète.

Je vais voler avec Pascal, condition CAVOK, 1° vol ensemble.

Après un TDP, Pascal me teste sur un encadrement : verticale1500, réduction moteur totale et même arrêt moteur quelques instants. J’envisage mon point d’atterrissage : confiance, on fait un touché sur la 07. Un dernier tour pour qu’il puisse juger une glissade en finale qu’il accentuera volontairement : zéro volet, je rétablis et je pose la machine.

07 dégagée : je rentre et quitte au parc. Pascal me débriefe sur cette fameuse glissade, et attention à la vitesse aussi !! Bon OK. Pascal indique à Serge que je suis prêt à partir seul pour des tours de piste. On en parlait depuis quelques séances (le moment est arrivé « Luc » !!).

Apres LES quelques formalités avec Serge, je reçois les derniers conseils de Pascal : la machine sera moins lourde… ! Geneviève y va également de ses encouragements. Bon j’y vais, depuis le temps que j’attends ce moment. En effet j’ai commencé à voler, disons, depuis un certain temps, mais j’ai souvent entendu Serge et Christian m’inviter à plus de régularité.

Je suis seul dans le Ninja ! (La force est avec moi). Je m’annonce à la radio, sans signifier qu’il s’agit d’un « lâché ». Roulage vers la 07D, je suis serein, tout est « Under control », mes acquis sont bien là, je reste concentré. Je m’aligne et je décolle, c’est vrai que je monte plus vite que d’habitude. Premier tour de piste, impeccable ; un petit touché et je remets les gaz.

2° tour : y’a du monde sur la fréquence (et en l’air !) je suis annoncé en 2° position pour la 07G sauf que la tour ne tient pas compte du pendulaire qui vole devant moi. Je me fais confirmer ma position par la tour qui finalement me rappelle après 10 sec pour m’indiquer que je suis N°3. Fin de vent arrière. Bon d’accord, j’arrive en base avec ce pendulaire qui se traine devant moi. Je sens que je le rattrape. Je réduis les gaz, pas trop, suis au dessus des étangs : légères turbulences je remets un peu de gaz et sort un cran de volet : je continue à gagner du terrain : malédiction !! Petite montée d’adrénaline car la situation est inédite. C’est quoi ce plan ?! Instinctivement je m’écarte vers la gauche pour agrandir le circuit et garder un écart suffisant avec la précédente machine.

Je vire pour la finale et m’aperçois que le pendulaire continue lui sa route sur un cap 250 : il a bien trompé son monde celui là, mais de fait je suis maintenant seul en finale. Touché de gazon puis… dernier vent arrière pour un complet.

Au hangar, Geneviève m’attends avec son « Nikon », elle immortalise le moment ou fier comme Artaban, je relève la porte du Ninja et lui montre toute ma dentition dans un grand sourire de satisfaction.

Voilà j’ai réussi ce premier vol solo, une immense joie m’envahi. Pascal, Geneviève et quelques autres pilotes partagent cette joie avec moi : bientôt (plutôt en soirée !) une coupette de Champagne pour fêter cela !

Je remercie Serge et Geneviève, ainsi que Christian, Jean-Luc, Philippe et Pascal pour leur patience et leur soutien tout au long de cette formation et progression.

Persévérance et régularité sont certains des facteurs importants d’une bonne formation de pilote. Avec tous ces acquis et les conseils que l’on reçoit au sein du club, on peut espérer devenir un vieux pilote. En attendant je vais maintenant m’essayer à l’autogire, mon premier rêve de gamin !

Bien amicalement et bons vols,

Eric Deschamps

merci Eric, c’est finalement arrivé ! la régularité ! et de même dans l’entrainement, bons vols (Serge)

Les photos du Tour de France Ulm 2010

 

ici

ici aussi

et encore ici

C’est mon premier tour de France ULM. Je viens d’avoir mon « emport passager », ce qui est préférable dans des situations où il faut assumer les risques et les responsabilités. Depuis plusieurs jours, une certaine fébrilité s’est emparée de moi (je ne sais pas pour les autres, mais ça doit être un peu pareil). Avec mon coéquipier André, nous avons bichonné la machine (un Sky Ranger Swift rouge et blanc qui a 400 heures de vol) : révision, petites réparations et adaptations, essais en vol ; impeccable.

Serge nous a envoyé une liste d’affaires à ne pas oublier. Nos bagages partiront à ROMANS sur Isère (point de départ du tour) en camion le dimanche précédent, grâce à une combine à lui et à l’aide de Patrick qui les a livrés à l’autre bout de la région.

Avec André, nous nous sommes bien mis d’accord pour éviter les surcharges dans le Sky tout en emportant ce qui peut être indispensable en cas de problème : bouteille d’eau, couverture de survie, trousse de premiers secours, trousse à outils, cartes aéronautiques, documents de l’avion, queues de cochon et lanières, GPS de secours (en plus du Tablet-PC avec NAVI mis en place par André), imperméables légers et polaires, câbles USB pour recharger les portables et les GPS en vol. Finalement, une charge très limitée bien répartie sous les sièges et dans le porte bagage.

Trois jours avant le départ, Serge nous envoie un message enthousiaste en nous proposant un départ pour Romans à l’aube : « je n’ai jamais fait ça. C’est sûrement génial de décoller avec le lever du soleil. Qu’en pensez-vous ? ».

Rendez-vous, donc, pour le départ de Meaux vers Beaune, puis Romans le jeudi 29 juillet à 6h00. Toute l’équipe est prête sur l’aérodrome désert et obscur : l’autogyr de Serge, le Ninja piloté par Christian qui parainera des jeunes pendant le tour, notre Sky et celui de Philippe et XXX, 3 pendulaires avec Patrick et XXX, Philippe et XXX.

1er jour, jeudi 29 juillet ; vol vers le point de départ à Romans-sur-Isère.

Serge décolle le premier et part en éclaireur pour « tester » le ciel : pas de lever de soleil magnifique, mais de la grisaille avec une visibilité tout de même correcte et peu de vent. Il faut se grouiller de passer vers le sud car des CU bas sont annoncés et risquent de nous compliquer la tâche à mi-journée.

Les pendulaires partent ensuite, puis les 3 axes. le Sky de Philippe et XXX nous accompagnera jusqu’à Beaune.

On y est en 2 heures, accueillis par l’équipe sympathique du club ULM de Beaune qui nous a concoctés un petit déjeuner qui ressemble plutôt à un déjeuner copieux. La dégustation des vins locaux sera pour une autre fois. Certains complètent leur plein.

Sans trop tarder, on reprend le ciel vers Romans : parcours plus mouvementé avec quelques gouttes et en talonnant les nuages pour passer au dessus des zones TBA R45.

Entre équipages, on se parle beaucoup en vol. Serge a choisi de passer sous les zones TBA ; il s’inquiète de ne perdre personne. « Comment ça va l’équipe des braves ? ». Avec son super Gyro, il a toujours de l’avance et peut nous annoncer la météo réelle ou conseiller sur la route. Même chose avec Christian qui file avec le Ninja et commente l’état des vaches. En survolant la Bourgogne, elles sont rares et il faut bien choisir sa stratégie entre les sommets et les coteaux couverts de vignes. Malgré ces soucis, à deux pilotes, c’est beaucoup plus facile et moins fatigant ; ça doit être plus dur pour ceux qui sont seuls à piloter. Chacun donne sa position et signale s’il a un visuel sur un copain (voir et éviter…).

On contourne soigneusement Lyon par l’Est (les vaches sont meilleures) pour éviter d’emplafonner les zones.

Arrivée à Romans sans encombre. Le club local a tout mis en œuvre pour accueillir le Tour 2010 : emplacement bien délimités, organisateurs en costumes de scout pour nous guider, tenir la buvette et la vente de merguez. Les bagages et les sanitaires sont déjà là. On installe notre premier bivouac autour de l’avion bien arrimé au sol.

Toilette et soirée sympa sur la place de Romans avec toute l’équipe ; coucher pas trop tard.

2ème jour, vendredi : enregistrement des équipages et briefing général La FFPLUM et le club de Romans se sont mis en quatre. Vérification des papiers du Sky et des pilotes, et distribution du cahier de vol, du badge, de la casquette et de la jaquette FFPLUM tour 2010.

Ça a un petit air de rallye national assez flatteur ; attention aux chevilles ! Nous collons fièrement notre numéro 70 sur le nez du Sky. Nous communiquerons sur la fréquence du tour avec ce numéro.

On refait le plein. La journée se passe calmement à se balader entre les avions et à regarder les autres équipages atterrir.

La soirée est marquée par le briefing pour l’ensemble du parcours et pour le vol du lendemain : nous aurons les mêmes types d’interventions tout au long du parcours pour nous sermonner et nous conseiller selon les cas : la sécurité et la technique des vols, la météo, le parcours à suivre et ses difficultés, les interdits et les obligations, etc…

3ème jour, samedi : ROMANS – ALES – MILLAU Nous décolons en cadence orchestrée par le directeur des vols à quelques secondes les uns des autres pour nous retrouver en vol. C’est impressionnant tous ces équipages disciplinés (ou pas) qui partagent les mêmes règles, les mêmes précautions, la même passion !

En quittant la vallée du Rhône, les vacanciers s’entassent tout petits sur l’autoroute. MdR.

Le massif central est extraordinaire : la vallée de l’Ardèche se déploie devant nous. André filme à tours de bras.

On file ente les montagnes en repérant les quelques vaches fiables. Les plus belles sont sur les plateaux. On s’imagine plein de petites pistes privées secrètes rien qu’à nosu. Nous survolons la Cèse, la vallée du Gardon au niveau d’Ales ; toujours superbe.

Les zone TBA sont fermées ; les militaires ont fait un effort. La jonction jusqu’à Millau se fera tranquillement. On est toujours à vue les uns des autres avec Christian sur le Ninja et Serge et Geneviève dans le Gyro. On se raconte le paysage en vol. C’est magnifique. On fait des détours pour visiter. Abîmes de l’Hérault. Etape à Saint Affrique sur une petite piste perdue toute en pente ; ça a été technique pour se poser. Retour vers millau. Vive le GPS ! ; survol du viaduc (indispensable et spectaculaire).

Sur la fréquenc inter-pilotes on guide Serge qui n’a pas la carte VAC de Millau. Mais Christian n’est pas sur la fréquence. Il va falloir qu’on les reprenne en main tous les deux !

Petite surprise à Millau : on nous annonce que le camion des bagages est tombé en panne. Donc petit suspens. Mais la FFPLUM se démène pour résoudre tous les probèmes et après dîner on récupère notre couchage et le reste.

4ème jour, dimanche. MILLAU – BELVES – CABANAC La belle brune qui nous explique la météo tous les matins nous annonces des orages aprsè Belvès. Les instructions sont de décoller au plus vite pour ne pas tomber dans ce front agité. Nous faisons l’imasse sur le petit déjeuner.

Le ciel est effectivement « difficile ». On ne s’attarde pas en vol. L’un suit la route sur la carte et le GPS . L’autre est au contrôle de la machine. On sera rodé pour le mauvais temps après ça.

Arrivée à Belvès sous de gros CU. Le tonnerre gronde pas loin. Le ciel se bouche à l’Ouest.

Christian, qui vole avec un jeune élève pilote, arrive le dernier sous les premières gouttes. L’élève doit être bien baptisé.

Serge, qui a choisi de lambiner, a averti qu’il s’était posé à Villefranche-de-Rouergue.

On installe la tente. Merguez en attendant l’éclaircie. André fait une sieste sous l’avion.

A 17h30, feu vert pour redécoller vers Cabanac.

On part en même temps que Christian pour se retrouver en route à La Réole sur Garonne où se déroule une épreuve de précision. On en profite pour faire une ballade aérienne le long des petites rivières. On repère les « châteaux bordelais » et de sympathiques petits villages ; vignes à perte de vue. A La Réole, la petite piste est encastrée entre les maïs et paraît très courte ; on peaufine notre arrivée et notre atterrissage ; on s’arrête à mi-piste.

5ème jour, lundi. Pause « L’équipe des braves » décide d’aller passer la journée à Arcachon. Belle piste avec une tour de contrôle un peu délabrée et une contrôleuse super accueillante qui nous félicite, en tant qu’ULM, pour avoir su respecter le point d’entrée et le parcours vers le tour de piste.

Philippe, qui est de la région, nous présente toute sa famille venue pour des baptèmes de l’air.

Taxi vers le bord de mer. Repas devant la plage : super sympa. Détente. Et retour par la côte, vue sur la dune du Pyla, vol sur le bassin d’Arcachon, vue sur les parcs à huitres…

CABANAC – Saint-Pierre-d’Oléron Parcours très contraints par la direction des vols : contourner la CTR de Bordeaux par l’Est en tirant vers Libourne, éviter impérativement les aérodromes de Soulac et Royan.

Tout en respectant ces consignes, nous décidons de suivre la Gironde jusqu’à la pointe de la Courbe. Le paysage est splendide : petites îles, jolies plages, petits ports bien ordonnés… Les vaches sont sans doute un peu théoriques mais on prend bien soin d’être toujours à portée de terre en plané.

Le temps est calme. Le Sky vole tout seul. Nous prenons plein de photos. on fait un bout de chemin à côté de Philippe qui nous dira, après coup, qu’il était en panne radio. Parcours sans souci jusqu’à Saint-Pierre.

Mer 04, Saint-Pierre-d’Oléron. Repos Nouvelle ballade dans le Bordelais.

Nous donnons par radio le chrono à Christian qui fait le parcours de précision sans sa montre ! Nous volons de château en château. Sites charmants mais peu de vaches entre les vignes. Nous rejoignons Christian et Serge à Hussault, petit AD où se passe la compétition de précision.

Vu mon attérro avec un petit vent de travers, je ne suis pas près de faire des points. On y pensera au prochain tour de France.

Un concurrent a cassé son hélice sur un plot de taxiway. Le pauvre ! Bon à savoir pour les autres. Il trouve une bipales de rechange dans le hangar du club local. Imaginez la même chose sur un avion !

On nous annonce qu’une panne moteur a contraint un pendulaire à se poser au bord de la plage. On saura plus tard qu’un canot a pu tirer le matériel hors de l’eau mais la traction et les frottements ont esquinté le charriot et l’hélice. La presse va encore délirer sur les ULM.

Au retour, vol en patrouille avec Serge et Christian.

A Saint-Pierre, le volontaire qui distribuait l’essence a décidé de bouder. On attendra.

Le temps tourne à la bruine. On tourne en rond dans le camp en regardant quelques machines anciennes présentées par le club local.

Soirée western-music organisée par la FFPLUM et le club local. Très sympa mais peu de spectateurs à cause du temps. Coucher tôt.

Mercredi 4, Couhé, Le Blanc, Levroux parcours tranquille, vol en formation, étape au Blanc pour découvrir le club de parachutage dont nous parle souvent André.

2 magnifiques Pilatus, très belles installations, super ambiance très trchnique. Mais on ne pourra pas sauter ce soir à cause du vent.

Survol des étangs de Sologne. Arrivée à Levroux. La poursuite vers Nangis ne pourra pas se faire ce soir car la région parisienne est sous la pluie.

Jeudi 5, Levroux – Nangis Petit matin sous ciel de traîne avec des rafales à 50km/h. On tourne en rond en attendant le feu vert des organisateurs.

11h00. Le beau temps est de retour avec encore pas mal de vent. Les équipages décollent à quelques secondes d’intervalles cadencés par le directeur des vols.

Le parcours est super simple, mais on annonce du mauvais temps pour demain. Les organisateurs décident de faire étape directement à Nangis.

Après le décollage, nous nous sommes donné rendez-vous dans le ciel avec « l’équipe des braves ».

Parcours sympa jusqu’à Valençay oú on se pose sur une petite piste privée à l’improviste. On est accueilli par Vick, le propriétaire, qui nous présente sa base (à vendre) : chambres d’hôte sympa, petit musée de l’ULM : la première aile delta, un Pelican (machine rare et étonnante qui ne décroche pas…)…

Étape suivante à Mondreville pour suivre les épreuves de précision ; atterrissage assez sportif par fort vent de travers ; petit bavardage au soleil en regardant les concurrents. Serge fait un super score.

Arrivée à Nangis en fin d’après-midi. Olivia, toute contente, nous rejoint pour finir le tour avec nous.

vendredi 6, Nangis – Romans-sur-Isère retour sans histoire. C’est le même parcours que celui du premier jour mais avec une météo plus facile.

Grosse fête très chaleureuse à l’arrivée. Cadeaux du club local. On a l’imrpession d’avoir fait un périple de plusieurs semaines.

Lorenzo

Ca y est c’est parti !

Premier cours de pendulaire et déjà je me sens comme un poisson dans l’eau. Christian fait semblant de dormir derrière moi en me donnant des instructions…. Ca promet ! Je pense ne pas trop mal me débrouiller et voilà que sonne l’heure du retour sur le terrain, hop j’écoute Cricri (heuu on est devenu intime alors voilà) passage vent arrière, base, dernier virage et hop je me pose… Oupps j’étais agrippé à la barre et du coup, je me suis posé pas trop mal.

Les heures de vols s’enchaînent, je prends vraiment de l’assurance et j’effectue quelques vols avec l’élève instructeur Laurent quand Cricri n’est pas là. Wahhhou je réussi à faire le vol le plus court de ma jeune carrière de pilote pendulaire ! Dix-huit minutes, un vent assez important, je ne me sent pas en sécurité malgré que l’instructeur soit là et hop je lui demande d’arrêter car mes bras me font mal à force de tirer la barre pour avancer.

Arrive le jour du « Tour de Paris », malheureusement, cause météo, je n’irai qu’à Compiègne avec super pilote en chef Serge ! Wahhhouuu alors là, il a fallu que je retienne toutes les infos qu’il me donne, la navigation de deux heures en tout c’est bien passée et en plus sur une superbe machine, le Mike Québec, un XT 912 Streak III.

Puis un jour où je n’avais pas vraiment prévu de voler, Laurent me propose un vol. Je lui dis d’accord ! après tout, le temps est superbe. Nous voilà parti pour des tours de piste avec panne au décollage, PTS, PTU, encadrement, maintien de palier. Tout se passe très bien, et Laurent me dit « rien à dire », tu maîtrise bien ta radio et ton pilotage ! tu te le sent de voler seul ? » Et là, c’est le moment ou on a le sourire jusqu’au oreilles et comme l’instructeur, il voit pas, c’est encore meilleur. « heuuu ben hheuuu ouai je pense que ca va aller ». « Bon ben pose toi on va voir Serge pour voir ce qu’il en pense ». Arriver au Véliplane, Serge me fait la même réflexion et nous voilà en train de signer le fameux papier du lâché.

Retour sur le pendulaire (le XT HKS Cruze), je m’attache, je démarre et hop je m’éloigne un peu et m’annonce en auto information sur la radio « Meaux de pendulaire Uniforme Echo Bonjour, Fox Juliette X-ray Uniforme Echo au parking Véliplane, une personne à bord pour des tours de piste. Je roule au point d’arrêt 34 gauche et je rappelle prêt. » Alors là, une fois arrêté, CAIN je ne vous ment pas en vous disant que j’ai passé en revue trois fois les sécurités ! hop ok c’est bon je me lance ! Appel radio « Meaux du pendulaire Uniforme Echo, je m’aligne et décolle 34 gauche et rappellerais en vent arrière » c’est parti ! whhhaaaoouuu ben tout seul ça monte nettement plus fort . Quelque tours de piste, des encadrements ; des verticales terrain, des touchés presque au petits oignons et là on se sent vraiment bien ….. Puis je me décide de me poser. Retour au Véliplane, on coupe tout, on descend, on note les heures et là j’ai voler mes premières 25 mn seul à bord ! Je reçoit les félicitations de tous et me voilà enfin dans la grande famille des pilotes ULM !

Merci à vous tous, Geneviève, Super chef pilote Serge, Laurent, George et surtout CRICRI 😉

merci Lorenzo, sois toujours prudent et vives les oiseaux ho ho, ho ho….

Formations et baptèmes ULM à Paris