Marc

Tout à commencer après presque 18 heure de cours en pendulaire.

Quelques tours de pistes accompagné par Christian, celui-ci finit par me dire « bon je vais te laisser y aller seul », j’espérai ce moment depuis que je me suis fait l’objectif d’avoir un lâcher avant le 1er janvier 2014 pour faire péter le champagne le premier de l’an, cela ne m’a pas empêcher de virer au blanc quelques secondes et de me dire « c’est maintenant, t’as pas intérêt à te foirer » .

Je m’installe puis m’annonce, je roule pour la 25 droite, je croise un appareil, fait le fameux CAINPVS (très efficace une fois en tête), et au moment où je dois annoncer que je suis prêt, la radio se met à déconner, et là dans ma tête : « Non pas maintenant ! », plusieurs essais radios avec la tour qui finit par me dire que je peux décoller faute d’entendre ce que je lui dis… étant habitué de la loi de Murphy (celle de l’emmerdement maximum), je me dit que le vol va être sportif !

Et là finalement miracle la radio se rétablie et je peux annoncer l’alignement et le décollage, donc alignement, mise des gaz, et là….. Si j’avais imaginé une seconde que les 80kg de mon instructeurs avaient une influence pareille… l’appareil décolle en quelques mètres avec une pente de monté bien verticale ! Je tire, je tire de peur de faire un Tumbling, puis le temps d’alléger mes mouvement et de relâcher un peu les mains qui par la légèreté de l’engin étaient bien accentués et de relâcher un peu les gaz, je stabilise l’appareil, et déjà à 900 pieds à peine arrivé au seuil de piste. Une sacré surprise donc !

Puis j’enchaine les tours de pistes par vent quasi nul, une, deux, trois…. puis six fois avant de me dire que je vais peut-être retourner au hangar.

Quelques semaines plus tard quelques tours de pistes pour confirmer mon aptitude avec Serge cette fois-ci, puis un nouveau lâché toujours par vent nul, tout se passe bien, et vu mon compte horaire, je me pose 1h avant de repartir faire des tours de pistes.

J’espère maintenant connaitre très prochainement cette sensation de plénitude en altitude fesse aux vents lors d’une navigation autour des champs Seine-et-Marnais sans turbulences avec mon propre pendulaire, avant de m’ouvrir à des horizons plus lointains.

En attendant me voici donc en possession du précieux Sésame pour aller draguer les filles en soirée en leur disant que je suis « pilote » et que dans 38h elles pourront peut-être s’envoyer en l’air avec moi !

super ! bons vols Marc ! (Serge)