Sandrine

 

N’ayant jamais été très douée pour les rédac. à l’école je m’en vais quand même, sous la supplique de Geneviève, vous narrer mon parcours ulm.

Ce désir de voler m’a pris il y a déjà 21 ans, banalement, comme beaucoup de gens, suite a un baptême en 3 axes, pour ma part, à la base ulm de Flers (orne), même si pour moi, un ulm à ce moment précis était forcement un pendulaire, les sensations de vol ne m’ont pas laissée indifférente.

Je me suis donc procurée le manuel du pilote, qui est devenu mon livre de chevet, ne pouvant, pour des raisons professionnelles, m’inscrire dans une école dans l’immédiat. Et après deux passages au théorique en candidat libre, à Carpiquet (Caen), 2 petits échecs, mais deux échecs quand même !

J’ai dû me résoudre amèrement à abandonner l’idée de passer le brevet et donc de piloter un ulm pendulaire dans l’immédiat. Je rangeais donc mon manuel en attendant des jours meilleurs et surtout un peu de temps libre pour pouvoir intégrer une vraie école de pilotage digne de ce nom. Ce qui fut fait une quinzaine d’années plus tard et oui tout de même !!!

J’intégrais la grande, que dis-je, la prestigieuse école de pilotage VELIPLANE ou je passais en deux petites années (et oui ma pauv’dame le temps, le temps…) mon brevet avec comme instructeurs : Serge the boss, Cédric (le Cèdre), et le très regretté Alexandre.

C’est dans ces moments là que j’ai découvert ce drôle d’hélico, après en avoir brièvement fait le tour, je jurais à qui voulait bien l’entendre que jamais je ne mettrais les pieds dans ce bidule (l’inconnu fait peur, c’est bien connu, hhaaaa, l’espèce humaine !!!!).

Bref, après quelques années, avec mon pendule et une rencontre avec un possesseur de Magni M24 (Serge Toublanc, à Coex) et l’opportunité de faire un baptême, je laissais mes a priori et me convainquais de monter dans cet engin, et là, messieurs dames, si vous aviez entendu ce que j’ai dit, euh, j’ai dit : wahhhhhhhhhhhh génial j’en veux un !!!! Bon je ne connaissais pas encore le prix à ce moment là mais bon ! Ce fut une révélation pour moi. Quelques mois se sont donc écoulés.

Et avec le passage de Serge et Geneviève pendant le ‘’Tour de France Ulm’’ aux Ecottays, en Mayenne, la base où je suis (elles étaient bonnes nos crêpes hein ?? Merci qui ? Merci Thierry !! Bon un peu d’cirage ……) m’a permis de leur glisser mon intention d être brevetée autogire.

Rendez- vous est pris en septembre 2011 pour l’inscription.

Mes premières heures de pilotage se passèrent plutôt bien avec toujours The boss Serge donc et Christian, l’homme aux savates aux pieds.

17 heures plus tard, en ce jour du 13 oct. (jour d’anniversaire de ma fille) il fait beau, le ciel est bleu, les oiseaux chantent, etc….j ai un cours, je suis fébrile, comme depuis quelques cours où je sais que peut-être se sera le bon jour.

Vol d’une demi-heure à peine avec Serge, nickel ! Retour, briefing, recommandations, et là, j’me dis : Sandrinette à toi de jouer !! Je m’installe et demande l’autorisation de roulage, check list, alignement, prélancement et décollage, et là, que du bonheur j’vous dis !!! Que du bonheur !!!

C’est vraiment beaucoup d’émotion pour moi et pour celui qui est resté au sol pour garder mon sac a main (mon mari) je vole toute seule à bord de mon futur autogire.

Quelques tours de pistes et touch and go plus tard, je rentre au bercail.

– Meaux, de l’autogire alpha delta, je quitte la 34 et rentre au parc.

Quelques photos prisent par Geneviève pour immortaliser l’instant, je verse ma p’tite larmichette et champagne pour tout le monde, sauf pour ceux qui vole hein ?

Remerciements à l’équipe pour leur chaleureux accueil. MERCI Serge, Geneviève Bouchet et Christian.

Petit coucou spécial à toutes les femmes pilotes….

Sandrine

Merci Sandrine, vole bien et soit toujours prudente !