« Tour de Paris 2006 », seconde !

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Dimanche 30 avril 2006
Sortie des machines devant le club

L’équipe,

Notre première tentative du « Tour de Paris 2006 » n’a pas pu être la bonne, la météo n’était pas ne notre côté ce dimanche 30 avril.

Mais ce n’est pas la première fois que cela nous arrive et nous sommes rompu à ce genre d’exercice, donc ! La 2eme tentative est prévue pour la Pentecôte, le dimanche 4 juin 2006, avec un « plus » au programme, nous tenterons un posé à Coulommiers !!!

Cela nous laisse le samedi pour nous préparer et le lundi pour récupérer.

au petit matin - 1.7 Mo

au petit matin
vue sur la tour, tout est calme, reposé, entends tu les cl….

Nous réinvitons tous les intéressés à se joindre à nous !! Meaux : bien lire et interpréter la carte VAC LFPE Le tour est complètement gratuit et se veut ludique, préparer son sandwich pour le midi, téléphones du Véliplane : 01 60 04 76 00 et 06 07 49 18 86 web :

ULM PARIS – VELIPLANE – L’ORIGINAL ! ECOLE DE PILOTAGE À MEAUX ESBLY – ÎLE DE FRANCE ULM 77- BAPTÊMES – MULTIAXES, PENDULAIRE, AUTOGIRE- INSTRUCTEURS – ORGANISME DE FORMATION- SERGE ET GENEVIEVE BOUCHET

Repas le samedi soir, 15 € de participation, la tente est envisageable sur place.

Mode d’emploi pour les machines extérieures au Véliplane-Club, nous communiquer au plus tôt : 
-   le type de machine. 
-   le nom et prénom du propriétaire, celui du pilote, celui du passager éventuel. 
-   l’identification machine, l’identification radio. 
-   téléphone et e-mail. Nous devons communiquer ces renseignements à la tour de 

nos amis Belges - 1.3 Mo

nos amis Belges
une toute patite partie, merci Jean-Claude pour leur avoir ouvert ton hangar

contrôle de Meaux.

Organisation : 
-   une « responsabilité de commandant de bord » sera signée, avant le départ. 
-   un « vrai » briefing sera donné à 7 h 45 pétante. 
-   à 7h 30 pétante, un responsable météo sera désigné, je pense à Michel, un responsable photocopie météo sera désigné et distribuera la météo au début du briefing. 
-   Un responsable NOTAM sera désigné, je repense à Michel, un responsable photocopie NOTAM sera désigné et distribuera ces NOTAM au début du briefing. 
-   chaque équipage aura préparé sa navigation et ce sera muni d’une carte aéro et des cartes VAC de tous les aérodromes et pistes Ulm présents dans un couloir de 40 km sur sa route.

Le sens de ce Tour de Paris 2006 est anti-horaire, si dessous, nav de base, il reste le libre 

derniers préparatifs de la nav - 490.4 ko

derniers préparatifs de la nav
motivé, motivé, on est tous très motivés

choix des commandant de bord du cheminement et des posés.

Navigation de base : Décollages entre 8 h 30 et 9 heures,

Direction piste Ulm « Les Noyers », 10 Km au 005°, pour contourner la CTR de Paris à notre gauche, puis 12.5 Km au 330°, verticale Plessis (1500 ft NH max !), 30.5 Km au 284°, verticale Persan (1200 ft max !), 10 Km au 295°, pour contourner la zone de Pontoise par son point le plus au nord-est (1500 ft max), 38 Km au 280°(au 10eme Km, 3500 ft sont permis), pour atterrir au Noyers.

Les Noyers : http://www.nav2000.com/pf/detail.asp ?oaci=LF2751, Lat. : 49° 15’ 35″ N, Long. 001° 39’ 39″ E, alt. : 310 ft, fréq. : 123.45 Mz, tél/fax 002 32 55 22 37, port 06 80 88 24 34, Tour de piste à 400 ft FE 2 pistes en herbe, la 24/06, 400 m x 25m, tours de piste au nord, et la 15/33, 400 m x 20 m, tours de piste à l’est.

au 1er plan, le pendulaire de Rémy - 691.5 ko

au 1er plan, le pendulaire de Rémy
l’auteur de ces photos

Pose café, possibilité de prendre de l’essence.

Décollage, direction Aérodrome de Dreux, 63 Km au 200° pour passer à la gauche de la ville de Dreux, verticale un petit lac de toute beauté, puis 10 Km au 265°, pour atterrir à Dreux.

Dreux : Aérodrome LFON, Lat. : 48° 42’ 24″ N, long. : 001° 21’ 46″, alt. 443 ft, fréq. : 118.20 Mz La hauteur du tour de piste n’est pas indiquée, je suggère 700 ft FE. Une piste en herbe 22/04, 720 m X 80 m, tour de piste à l’est.

Repas, possibilité de prendre de l’essence

Selon cumulus et évolution météo sur le parcours, départ l’après-midi pour l’aérodrome de Nangis entre 14h30 et 16h30, heures locales, 85 Km au 108° (3500 ft max), frôler la 

Jean-Jacques à la mise en route - 579.9 ko

Jean-Jacques à la mise en route
un pendulaire simple, un 503 neuf, une Bipales Duc toute neuve et une Ipsos 14.9 neuve, + un parachute et des réservoirs (2 fois 35 litres) démontables, en route pour de grandes aventures

zone de la TMA Paris 10 par son point le plus au sud (2500 ft puis 1500 ft max), puis frôler encore le point le plus au sud ouest la zone de Melun (jusqu’à 1500 ft zone G, de 1500 à 3500 ft zone E) que l’on contourne par le sud (1500 ft max pour ne pas pénétrer dans la Zone D de la TMA seine 5) pendant 28 Km, puis une 15ene de Km au 55° pour atterrir à Nangis.

Nangis : Aérodrome LFAI, Lat. : 48° 35’ 45″ N, long. : 003° 00’ 51″, alt. 423 ft, fréq. : 122.55 Mz Hauteur du tour de piste : 800 ft FE. Une piste en dur 06/24, 955 m X 20 m, tour de piste au sud-est.

Pause café et pipi (faut y pensé !)

Attention : le directeur m’a demandé qu’au redécollage, nous partions tout de suite vers le nord. Nous prendrons la direction de l’aérodrome de Coulommiers, 27 Km au 000° pour y atterrir (1500 ft , 3500 ft et 2500 ft max successivement).

Coulommiers : Aerodrome LFPK, Lat. : 48° 50’ 15″ N, long. : 003° 00’ 52″, alt. 470 ft, fréq. : 122.20 Mz Hauteur du tour de piste 300 ft FE. Attention !! Posé sur piste Ulm 

Didier et Jeph - 596.8 ko

Didier et Jeph
copropriètaires heureux et prèt à relever tout les défis

dure de 250 m environs et fine, avec de la marge aux 2 QFU pour un bon palier de décélération, elle se situe au nord des installations, y accéder par une verticale à 2500 ft, dépasser cette verticale de 3 Km vers le nord, attaquer un très large 180 ° droite ou gauche selon le QFU (orientation au cap magnétique de la piste en service) du moment pour descendre à 300 ft FE et passer dessous le tour de piste avion que est à 700 ft FE, prendre le tour de piste Ulm

A priori pas de possibilité de prendre de l’essence, mais prendre un rafraîchissement, certainement !

Dernier décollage pour l’aérodrome de Meaux, 15 Km au 310° (1500 ft max après décollage), reprise de l’ATIS 126.72 Mz et Tour sur 120.15.

344 Km

le Zenair 601 à Philippe - 402.5 ko

le Zenair 601 à Philippe
en tant qu’instructeur stagiaire Pendulaire et 3-axes, il emmene Guillaume faire sa navigation école

Phraséologie :

Je propose pour tout le monde, à partir de Meaux, un départ des pistes avion, voici, ci-dessous la phraséologie radio à utiliser sur ce tour, pour l’exemple la machine à l’identification radio suivante : F-JULM, (Fox Juliet Uniform Lima Myke). A MeauxÉcoute de l’ATIS sur 126.72, admettons pour l’exemple qu’il s’agisse du premier message de la journée, il porteras comme nom « Alpha », si un paramètre change ou qu’il se passe 1 heure, le deuxième enregistrement s’appellera Bravo, etc….

Notions de base, avec contrôle et dans tout les cas : 
-   La priorité de parole est au contrôleur. On écoute tous les messages radio que l’on entend sur la fréquence, on positionne les autres usagers, on laisse parler les usagés selon un l’ordre de priorité, (finale etc….), on attend (pas longtemps) son tour, on est capable de ne pas couper un autre dialogue en cour, si l’on entend (LM Meaux tour…), on est capable de répondre « LM, 5 » 
-   c’est le pilote qui commence la discutions par « Meaux de LM… », c’est le pilote qui la clôture avec le collationnement suivi de LM (Lima Myke). 

vu cette météo qui n’a pas démentie les prévisions - 1.1 Mo

vu cette météo qui n’a pas démentie les prévisions
nous avons décidé de prendre un café à Nangis, nous avons réussi la matinée haut la main !!!

– On est capable de parler à voie haute, en articulent suffisamment, avec un micro bien placé : entre la lèvre supérieure et la lèvre inférieure, entre la gauche et la droite avec un micro assez proche de ces dites lèvres.

Si la tour est en service, le début de la première discutions commence par : 
-   P(ilote) : Meaux de LM, bonjour ! 
-   T(our) : LM de Meaux tour, bonjour ! 
-   F-JULM, SkyRanger Ulm, 2 personnes à bord, au hangar Véliplane, avec Alpha, demande roulage pour un Tour de Paris par le nord, retour en soirée 
-   LM, roulez 34 gauche et rappelez prêt 
-   Je roule 34 g et rappelle prêt, LM Au point d’arrêt, après la check : 
-   Meaux de LM, prêt 34 g 
-   LM, autorisé décollage 34 g, vent du 340 pour 5 neuds, rappelez en sortie 
-   Je m’aligne et décolle 34 g et rappelle en sortie LM En sortie : 
-   Meaux de LM en sortie nord 1500 NH pour quitter 
-   LM, (Meaux tour) vous pouvez quitter, bon vol 
-   Je quitte, merci, LM

l’heure du repas club entre amis à l’intérieur ! - 1 Mo

l’heure du repas club entre amis à l’intérieur !
nos amis Belges sont rentré dès le matin, sont réstés bloqués à mis chemin et on fini le parcour en soirée profitant d’une courte fenètre.

Si la tour n’est pas en service, nous somme en auto information : 
-   Meaux de LM bonjour, 3 secondes après F-JULM SkyRanger Ulm, 2 personnes, au hangar Véliplane, je roule pour la 34 g pour un Tour de Paris par le nord, je rappelle près Au point d’arrêt, après la check : 
-   Meaux de LM je m’aligne et décolle 34 g et rappelle en sortie En sortie : 
-   Meaux de LM en sortie nord 1500 NH je quitte la fréquence

Ci après un exemple de transit en auto infos, pour le Plessis par exemple : ce n’est pas une obligation, c’est une précaution… , 5 minutes avant la verticale et sur la bonne fréquence

-   Le Plessis de LM bonjour, 3 secondes après, F-JULM, Ulm SkyRanger, 2 personnes à bord, en provenance de Meaux pour un Tour de Paris, à 5 mn de la verticale, 1500 NH 1018, je rappelle verticale. Arrivée verticale : 
-   Le Plessis de LM verticale 1500 vers Persan, je quitte en sortie En sortie : 
-  Le Plessis de LM, en sortie vers persan, je quitte

une partie de la flotte Belge - 1.1 Mo

une partie de la flotte Belge
que les 3-axes ont fait le chemin

Ou d’intégration en auto info sur Les Noyers, par exemple 5 à 10 minutes avant la verticale et sur la bonne fréquence : 
-   Les Noyers de LM, bonjour, 3 secondes après, F-JULM SkyRanger Ulm, 2 personnes à bord, en provenance de Meaux pour un complet à 5 mn de la verticale, 2000 ft en descente, je rappelle verticale, (ou longue finale ou autre selon le QFU en service) 
-   Les Noyers de LM, passe vent arrière 24, rappelle finale (si vous avez le temps de le dire, si c’est très chargé vous ne dite pas « rappelle finale ») 
-   Les Noyers de LM, finale 24

D’autres conseils : 
-   S’avoir ralentir sa machine et conserver si possible les espacements 
-  S’avoir dégager la piste pour les autres dès que la vitesse est contrôlable (poids apparent) et toujours en sécurité.

nos amis Belges - 314.9 ko

nos amis Belges
une partie seulement

François

Compte rendu de la formation d’instructeur pendulaire

le 02 05 2006

François c’est pas Bob, François n’a pas de rouge dans sa  tennue  - 314.1 ko

François c’est pas Bob, François n’a pas de rouge dans sa tennue

Ma formation s’est déroulée à Esbly au VELIPLANE, elle a commencé en octobre 2005 pour se terminer en mai 2006.

L’appareil utilisé était « le haut de gamme » de chez AirBorne, une machine Australienne : le chariot XT 912 équipé de l’aile Streak III est un ULM rapide et confortable, prévu pour les voyages. Je l’ai beaucoup apprécié.

Pendant la première partie, la formation initiale, Serge Bouchet le chef pilote m’a testé en place avant en insistant sur les pannes moteur puis en place arrière (celle de l’instructeur). Serge m’indique les consignes pour assurer la sécurité : comme par exemple être prêt à couper les contacts au cas où un élève démarre plein gaz. Il me signale aussi les principales erreurs que font les élèves, comme pousser trop fort la barre de contrôle pendant l’arrondi.

Enfin je peux commencer à former de vrais élèves.

L’aérodrome de Meaux-Esbly est contrôlé, en plus de la maîtrise du vol les élèves doivent s’initier à la radio ce qui en perturbe plus d’un au départ mais leur donne la qualification à la fin de leur formation.

Quel est la fonction d’un instructeur ? : maîtriser le pilotage et maîtriser la pédagogie, c’est cette dernière qui est nouvelle pour moi . Qu’est que la pédagogie : c’est transmettre un savoir dans les meilleures conditions de compréhension pour l’élève afin qu’il devienne un pilote qui volera en toute sécurité en respectant l’environnement.

Dans la pratique j’ai constaté les différents cas de figure envisagés par Roland Magallon dans son manuel d’instructeur : il y a l’élève qui sait tout, le timide, celui qui a besoin d’être rassuré, le nerveux, le fonceur etc… Pour un instructeur il faut savoir s’adapter aux différents styles des élèves, tout un programme…

Pour le pilotage il faut toujours se méfier, un élève peut très bien réussir 10 atterrissages à la suite et rater le 11ème. En général les élèves ont tendance à exagérer les mouvements de commande, par exemple en exercice d’encadrement PTS, ils exécutent des virages à très grande inclinaison, je devais leur montrer qu’on peut arriver au même résultat en virant moins fort.

Pour terminer je remercie Geneviève pour son hospitalité et ses petits plats, merci à Cédric (un instructeur du véliplane) pour ses conseils et merci à Serge pour cette formation sérieuse qui devrait déboucher sur de nouveaux bons pilotes.

Le 02/05/2006 François Denis

note de Serge : Francois va sévir à Sedan, il est un des 4 qui sont allés à Dakard avec 2 pendulaires 503 ! Il va faire le Tour 2006 en accompagnateur de 2 jeunes

Guillaume

de Guillaume, fin avril 2006, sur Coyote 912

« LE JOUR OU L’ON DEVIENT PILOTE… »

Cela menaçait depuis quelques temps… Mon assurance grandissait, les tours de pistes défilaient… Serge m’en parlait presque à chaque fois ! Et moi aussi… Ce foutu lâcher ! On a envie d’y être autant qu’on le craint ; ce jour où tout va changer, ce vol qui fera de vous – bipède terrestre – un homme doué du « sens de l’air », ce vol où vous allez devenir pilote, sans doute l’une des plus belles choses que l’on puisse souhaiter apprendre dans sa vie !

Me voici donc au Véliplane en ce matin du jeudi 20 avril 2006, ma leçon est prévue pour 11h… J’arrive en ayant l’impression de réveiller un peu tout le monde ! Geneviève est là, Cédric émerge… Le « Grand Patron » (comme j’aime à l’appeler) surgit, en panne de rasoir apparemment et me dit : « Salut mon Guillaume, alors un café et on y va ? Dis.., ça sent le lâcher aujourd’hui !… » Le salaud ! Il y pense déjà… Ce serait donc pour ce matin ?? Nous verrons bien… Je vais rejoindre ce cher Coyote 912 qui m’attend dehors, et commence tranquillement ma prévol. Je regarde autour de moi : l’air est calme, pas un poil de vent, ciel dégagé de moitié, plafond très haut, bonne visibilité. Une belle journée qui s’annonce ! Je vérifie tout, Serge arrive et nous partons aussitôt vers le point d’arrêt 16R.

Nous décollons et d’un coup, en pleine montée initiale, il coupe tout sans rien dire ! Je comprends alors que l’exercice d’aujourd’hui est : pannes au décollage et en tours de pistes ! Nous n’avions pas pris le temps d’en parler avant de partir… Tout va très vite, nous enchaînons 3 touchers, des encadrements, un posé suivi d’un re-décollage car la 16R a été raccourcie et c’est un peu juste pour tout faire d’un coup… A la radio, on ne s’entend plus, nous sommes 5 en tours de pistes alors qu’il n’y avait personne 10 minutes avant ! La Tour nous engueule car elle s’étonne de nous voir plonger en bout de piste après chaque décollage… Serge n’avait en fait pas prévenu que nous faisions des exercices ! Toujours est-il que je me retrouve « vraiment » dans le bain ! Moi qui n’avais pas volé depuis un mois, je me sens un peu submergé et affolé… En plus, il en remet une couche : « bon, quand ça sera à toi tout à l’heure, tu feras bien gaffe à la radio et à la jauge de température d’eau etc. » Il compte vraiment me lâcher aujourd’hui !

Après 30 minutes intenses d’un pilotage moyen, nous posons et Serge file dans son bureau… Il me signe l’autorisation de vol seul à bord et puis me lance « prends ça avec toi et vas voler ! Et rappelle-toi, ça montera fort sans moi dedans !!… » Ca y est ! C’est le grand jour. Je mettrai une croix rouge sur le calendrier… Une poignée de main très ferme, un sourire complice et un dernier regard achèvent le tout. Avec ce papier, je dois savoir voler !! Maintenant, c’est à moi, il faut y aller ! J’hésite une seconde, puis je regarde dehors : un léger vent de SW fait trembler les feuilles mais l’air semble d’un calme absolu. Des conditions dont tout le monde rêverait pour un premier solo.. Je dois me jeter à l’eau aujourd’hui, sinon je n’irai jamais. Serge prépare sa prochaine leçon en pendulaire, il fait comme si je n’étais plus là ! Il a bien raison, et je me dis « il a confiance »… Je lui lance « on se retrouvera là-haut ! » histoire de faire tomber un peu le stress… Je retourne au Coyote, garé à la va-vite ; quelques-uns me regardent, un peu ahuris… « C’est le grand jour ? Tu te sens prêt ? Ca va aller ? » Bon Dieu ! Laissez-moi, arrêtez de me regarder… Je ne vais pas à la guerre quand même !

Je monte, et m’emmêle pendant 5 minutes dans les fils radio, les sangles et le déclencheur du parachute, ce n’est pas moi qui le porte d’habitude ! Je le teste en espérant ne pas avoir à utiliser ce maudit boîtier qualifié de « dernier recours ». Le stress est à son comble, je ne fais jamais de nœuds avec le casque d’habitude ! Je ferme les portes, ceintures bien serrées, tout semble OK.

Me voici tout seul dans le petit habitacle vitré. Seul avec deux manches à balai rien que pour moi ! On ressent alors à ce moment là un poids considérable de responsabilités qui vous écrasent les épaules ; on repense à tout ce que l’on a appris… Les 11 petites heures de vol derrière vous paraissent si maigres et insignifiantes.. On revoit les débuts sur le Baroudeur, il y a un an, puis l’Avid de Renaud, le Sky rouge et bleu et enfin ce bon vieux Coyote depuis les 5 dernières leçons… Chaque machine, chaque situation nous a donné brique par brique cette minuscule expérience qu’il va falloir utiliser à fond. Pendant 30 minutes, je dois être « parfait », et si quelque chose déraille, il faudra gérer… Un premier vol solo, c’est le plus beau de tous les examens, car il y a une obligation de réussite.

Je démarre le moteur encore chaud, et c’est parti. Histoire de rajouter un peu depiment à ce premiervol, lajaugedetempératured’eau a décidé de nous lâcher ce matin ! L’aiguille ne décolle pas ou bien s’affole d’un seul coup, sûrement un faux contact… Il faut donc bien regarder les tempé. culasse et huile, si ça passe au-dessus de 110°C, c’est qu’il y a un problème… Je mets un poil de gaz, palonnier à gauche et me voici parti vers la piste. Dans l’affolement du moment j’ai un doute sur l’emplacement du taxiway : il y a des plots de travaux qui compliquent un peu les choses. Un petit coup de radio pour vérifier, tant pis si j’ai l’air con ! J’en profite pour annoncer « c’est pour un premier lâcher », ça peut servir ! Je roule derrière un Cessna, pas moyen de se planter ! Il fait son point fixe puis décolle. Je m’avance et me mets à sa place, check-list habituelle (le fameux « C.A.I.N… ») et c’est parti ! « Meaux de DW, prêt point d’arrêt 16 Droite ». « Alignez-vous et décollez 16 Droite, DW. »

Je vais chercher l’axe de piste puis : plein gaz ! Le Coyote bondit sous les 100 chevaux du 912… Manche au ventre, roue avant levée, on rend la main puis l’oiseau prend son envol, pendu à sa petite hélice bipale… Le palier piste, et en avant la grimpette ! Et à partir de ce moment ; magie : tout le stress accumulé retombe. Les habitudes reviennent vite, les gestes presque automatiques. On se laisse aller au plaisir : quel bonheur de voler seul !! On retrouve toute sa confiance en quelques secondes ! Je monte nettement plus vite qu’avec Serge à bord (qui a dit qu’il pesait son poids ?!…) et me retrouve en un rien de temps à 900 pieds au lieu de 700… Merde ! Ca commence… No panic ! Tranquillement, je réduis et laisse plonger la machine. Je prends mes repères de tour de piste : à gauche de la ville pour ne pas gêner, puis tout droit en évitant la ferme, ensuite virage à gauche après la ligne EDF, puis les étangs et enfin la piste au loin… Je m’applique et contrôle soigneusement mes paramètres : 80 au badin, 700 pieds et vario nul… Bille centrée en virage, instruments moteur : OK… J’ai l’impression d’entendre les conseils de Serge dans mes oreilles. La tour m’oublie un peu à la radio pendant mon « vent arrière » et je parle en l’air… Décidément, ils jouent avec moi ! Puis, on me donne la 16R. Flûte ! Elle a 1/3 de moins que d’habitude, pour un toucher c’est pas génial… Je demande la 16L en expliquant la raison. « Pas de problème ! » me répond la tour. J’arrive en final, je suis n°1… Moteur plein ralenti en passant au-dessus du petit chemin dans le champ repéré auparavant, et j’arrive « pile poil » au début de ma piste, un petit 65 au badin. J’arrondis (pas assez) et touche (un peu vite) ! Tant pis, ce sera mieux au prochain ! Plein gaz et me voici à nouveau en l’air… Je prie à chaque montée les Dieux du Rotax d’être clément avec moi… Pas de panne aujourd’hui s’il vous plaît ! Ce serait un peu trop d’un coup… Et c’est ainsi que j’enchaîne 5 tours de piste, tantôt n°2 ou n°3 dans un trafic qui ne me gêne pas le moins du monde… Je suis chaque fois un plus précis, plus confiant.. Les touchers sont plus doux à chaque passage… Je prends le temps de savourer le paysage de cette journée bénie… Je regarde ce siège vide à ma droite et ressens cette joie immense du travail accompli et bien fait.

Depuis que j’ai 5 ans, je rêve de voler et d’être pilote ! A 22 ans, me voici comblé ! Quel plaisir que de voler… les terriens ne peuvent pas comprendre ce que nous ressentons ! Il faut se retrouver là-haut, seul avec l’air et la machine pour savoir ce qu’est le plaisir absolu… Mais a-t-on seulement le droit d’être si heureux ?

Pour ne pas trop tenter le sort, je fais un « complet » après 36 minutes de vol. Je rentre au hangar après avoir traverser la 16R. J’aime dans ce cas à peaufiner la chose par un petit message radio bien propre. Je remercie la tour, cette voix amie qui vous aide et vous rassure en l’air… « Bravo DW, c’était très bien ! Bonne journée ».Et je me mets enfin en tête d’assurer le rangement impeccable de l’appareil ! On devient maniaque dans ces cas-là et on veut se placer parfaitement perpendiculaire au hangar, sur cette touffe d’herbe bien verte, et pas une autre !

Je descends : heureux, transporté, en état second… Jean-Jacques me sourit : « ça va mieux hein ? Ca y est c’est fait ?! » Et c’est exactement ce que l’on a dans la tête.. On est fier, content, soulagé, aux anges, et fatigué aussi !

Serge me félicite, et je vais alors m’asseoir silencieusement 10 minutes dehors, savourant chaque seconde passée en l’air, et regardant partir mon Coyote avec un autre élève… Oui ! MON Coyote… car il fut le mien pendant ces 36 minutes, et ce fut merveilleux !

Mon esprit plane à 35.000 pieds depuis ce jour, bien au-dessus du tour de piste à 700 QFE !… Quelque chose a changé, difficile d’exprimer ce que c’est. Je suis devenu « homme volant ». En tout cas, me voici dans l’obligation de fêter ça et c’est avec nos amis pilotes belges lors du repas du 29 avril (avant le Tour de Paris avorté) que j’ai payé ma bouteille de champagne !

Merci de m’avoir appris à voler, je n’ai jamais été si près d’un rêve.

note de Serge : Guillaume est un bon élève de 22 ans, très très agréable ces jeunes ! qu’est ce qu’un bon élève ? c’est un élève qui sait faire la différence entre ce qu’il sait et ce qu’il ne sait pas encore et qui fera ce qu’il faut pour le savoir

Les sorties Véliplanantes prévues pour 2006

une étape du Tour 2005 - 317.6 ko

une étape du Tour 2005
vue d’en haut, on est nombreux

Dates, programme, organisation et anticipation !, demandez vos billets !

En tout premier : appel à tous les élèves en fin de formation pour préparer théoriquement leur navigation école les lundi et jeudi soir avec Serge, Cédric, Patrick et François. Où voulez vous allez ? Nous réalisons ces navigations en pratique, le dimanche et le samedi matin, pour les pilotes qui veulent se joindre à nous, vous êtes cordialement invité !

Prendre un café à Nangis, un repas à Fontenay-Tressigny, rendre visite à la Ferté-Gauché, ou à nos voisins de Coulommiers, Chateau Thierry, Le Plessis Belleville, etc…tout est gratuit (ou presque) et ce n’est que du bonheur !

Attention c’est modifié !!! Le Dimanche 30 avril : et là, tous les clubs environants qui veulent se joindre à nous sont les hyper bienvenus), pour ouvrir la danse la 

cinquième édition du « Tour de Paris », avec cette année la participation active du club Belge de Liernu, il est possible de faire 25 machines cette année, si des voisins se rajoutent, c’est le jackpot !

Préparez vos machines et vos radios, votre phraséo (des bouquins sont disponibles au club), si vous avez un GPS et même si vous savez vous en servir, il peut tomber en panne ! sachez faire avec la montre, le compas et les repères sols ! donc à très bientôt au top !

Du 20 au 26 mai : « les Championnats de France » à Ploermel, 50 Km à l’ouest de Rennes, ce sont des épreuves à la portées de tout le monde, il faut savoir lire les cartes « Michelin » et le tour est joué, on ne vous demandera pas d’être n° 1, mais de vouloir se préter au jeux ! c’est effectivement très plaisant et très formateur, bientôt une expo au club avec explications. c’est de toutes les façons une bonne sortie à envisager, nous 

le pendule, c’est quand même top ! - 320.7 ko

le pendule, c’est quand même top !

y allons et revenons en vol, qui viens ?

le samedi 24 et le dimanche 25 juin, pendant le soltice d’été, « sortie chez Arnaud », pour la fête de l’air en Champagne 2 superbes journées en perspective…Cliquez sur le lien et allez dans les news, descendez sur la fête en question et vous avez toutes les infos, long : 4° 9’ 50’’ est et lat : 49° 16’ 44’’ nord, c’est en classe D, mais un notam est déposé et nous n’aurons aucuns soucis, préparez vos tentes pour dormir sur place.

je souhaite avoir votre retour au plus tôt et vos avis, merci pour votre sens de l’anticipation.

On se tient prèt !

Du 5 au 12 août

« le Tour de France FFPLUM »

, voir le lien : Site FFPLUM, très formateur et sympatique, je le conseille sans retenue, 4 ou 5 machines du Club, pour l’instant, en plus, le départ et l’arrivée sont à Amiens, 110 Km au nord tout au plus, une rigolade et une superbe sortie en perspective pour les valeureux membres du Véliplane-Club, on y pourra dormir, manger et se laver sur place, plus de 120 machines à voir de près, extraodinaire, on y vas ou on en reviens ensemble, ou les deux, venez !

Du vendredi 1er au lundi 3 septembre 2006, la traditionelle sortie à Blois pour clôturer un peu la saison, restera tous les vols sympas à faire après et les diverses sorties organisées par ci par là…

Et en avant première : la course de Folie« l’Aéropostale » qu’il l’on appelée, France – Cap de Bonne Espérance, voir le site

Notre Tour de France FFPLUM 2005

le viaduc de Millau - 321 ko

le viaduc de Millau
on est passé au dessus

comme chaque année nous voilà partis pour le Tour de France en ULM !Le vendredi ?? Août au matin, Geneviève part en safrane et la logistique vers Cholet, car à la fin du Tour, nous laisserons l’AirBorne sur place et partirons rejoindre les enfants dans le sud, c’est les vacances ! Je décolle et cap sur ?? 30 Km à l’est de Tours pour rejoindre Françoise qui nous attend sur sa base de ??. Je mets 3h ½ pour parcourir les 280Km à franchir, avec une petite erreur de cap vers la fin, à cause d’un GPS délirant, attention avec les GPS, je ne leur accorde qu’une confiance limité !

Déjà sur 123.45, je parle avec des participants qui se rapprochent de Cholet et avec Geneviève sur la route à qui j’ai confié une Icom VHF, je suis en contact avec un groupe qui viens de décollé de chez Françoise, un groupe qui poursuit sa route vers Cholet, Françoise et Ge, ça devient difficile, ma vitesse sol est pas terrible mais j’avance. J’entends mieux Françoise, signe que je me rapproche, elle me parle d’un château d’eau sur ma route, je le voie, m’approche, elle me voie, me guide et je voie les installations, me pose face au vent vers 13 h, pour repartir vers 17, 18 h avec Françoise et Guy équipés d’un Gt bi 503 Chronos 16. 

on zappe le refueling grace à l’autonomie du XT AirBorne - 319.7 ko

on zappe le refueling grace à l’autonomie du XT AirBorne

Geneviève nous trouve et nous voila en route pour chez Françoise afin de partager un pique nique sympa, sieste ensuite, 16 h, nous nous préparons pour repartir, mais le météo à mal évoluée, le vent est encore plus fort et irrégulier de plus le ciel se charge de stratocumulus sombres. Le temps passant nous optons pour un resto sur place et la nuit sous le toit de Françoise et de Justin- Firmin. Le samedi matin c’est bien mieux,

Stage Mécanique moteur 2 et 4 temps

pour le 912 c’est les 15 et 16 avril 2006, prix 150 €.

pour les 2 temps Rotax, c’est du 17 au 20 avril 2006, prix 450 €

pour voir ce que l’on y fait, retournez dans la rubrique formation et laissez vous glisser jusqu’au « Stage Mécanique »

réservez au plus tôt, car les places sont limitées,

Serge et toute l’équipe au 01 60 04 76 00 à bientôt

le 06 01 06 : 3 réservations 912 et 2 en 2 temps !

Le XT582 arrive

Le XT 582 CRUZE - 65.6 ko

Le XT 582 CRUZE
En vol au dessus des nuages australiens

A l’instant ou j’écris ces lignes, le XT 582 nous attend sagement à Roissy, équipé de la dernière aile de chez AirBorne la « CRUZE », à suivre …

XT 582 - 324.7 ko

XT 582
The blue dream XT 582 AIRBORNE

Alors, vous en voulez encore ?

Déballage et éblouissement  - 355.8 ko

Déballage et éblouissement
C’est la joie !

arrivée de Roissy - 319.8 ko

arrivée de Roissy
remarquez le conditionnement impeccable

TOMORROW 🙂

Le Tour de Paris 2005

une partie de la flotte se prépare - 480.7 ko

une partie de la flotte se prépare

Cédric et  Xavier ouvrent le bal - 465.4 ko

Cédric et Xavier ouvrent le bal

Samedi 09 Juillet 2005 (J-1) :

Après de multiples reports, la nouvelle tant attendue tombe enfin pour les membres de « L’EQUIPE du team Véliplane » : La traditionnelle balade annuelle intitulée fort à propos TOUR DE PARIS aura bien lieu le lendemain dés l’aube (ou presque !).

Dimanche 10 Juillet 05H30 Z :

Les 10 machines bichonnées jusque tard dans la nuit ( pas trop tard quand même, il fallait bien manger avant d’aller se reposer en vue d’une longue journée qui allait commencer très tôt…..) sont sorties du hangar sous un ciel encore embrumé. Les équipages tant aériens que terrestres, car il fallait bien véhiculer les élèves pilotes qui feraient la deuxième branche de la nav’, pour certains effectuent les dernières vérifications, pleins, vidanges (physiologiques !), pour d’autres prennent d’assaut le PC de Cédric pour la consultation météo de rigueur. Chacun ayant sa préférence en matière de sources, sont consultés Météo-France, Aeroweb, theyr.net, la chaîne météo. En résumé, les conditions seront tout à fait volables, mis à part une probable activité orageuse en fin de journée. Personne ne connaissant les incantations ou rites propices à éviter ces aléas, il est décidé à l’unanimité d’éviter un retour trop tardif. Sur le coup des 6 heures (Zoulou, bien sûr !), les premiers procèdent à la mise en route puis au roulage vers la 34 après quelques messages radio « en l’air », nos amis contrôleurs étant pour une fois moins matinaux que nous. Cédric et Xavier sur l’XT 912 ouvrent la marche, suivis de Max et Laziz dans le Storch, Magalie et Philippe en Zenair, Alain en Chiquinox, Jean-Michel et Nicole en Clipper, Jérôme et son fils en Phase II, Michel et sa copine en CT 2K, Gaëtan avec moi (Patrick) dans le Baba toujours vaillant, Américo avec Renaud en Avid, Jean-Charles avec Serge en SkyRanger.

le Baroudeur s’élance pour 300 Km environ dans le matin et sur la 34 - 813.5 ko

le Baroudeur s’élance pour 300 Km environ dans le matin et sur la 34

la flotte

la flotte « aux Noyers »
la deuxième étape à 200 km de notre aérodrome

Et c’est parti pour la première étape direction Houville la branche, base ULM proche de Chartres, mais avant cap au 200 pour 14 NM pour atteindre November, point d’entrée de la CTR de Melun, probablement inactive à cette heure, mais sait on jamais………. Il vaut donc mieux anticiper au cas où ! La visi s’améliore rapidement « après dissipation des brumes matinales » (comme le dirait un présentateur météo) et la navigation déjà facilitée par des repères inévitables comme la forêt d’antennes de Melun devient un jeu d’enfants. Arrive ensuite la Forêt de Sénart qui impose quelques altérations de cap afin de garder des espaces vachables à portée d’ailes, puis la plaine de Beauce qui constitue, elle, un immense espace vachable, quoi que limité par des blés hauts non encore moissonnés. Quelques Nautiques plus tard, Chartres arrive en vue, et par conséquent la base d’Houville avec sa piste disons, surprenante, et qui aura occasionné quelques cheveux gris de plus à Serge, inquiet du QFU choisi en ignorance de la pente de la piste par le Baba, et encore plus par les (re) bonds de kangourou de la bête. Rapide pause café (plus cher et moins bon que la SP95 diront les mauvaises langues), et re décollage en direction de la magnifique base des Noyers, fief de la famille CANGE, rois du Bingo et du Savannah.

Paul étudie, à l’hombre, l’étape retour - 791.4 ko

Paul étudie, à l’hombre, l’étape retour

Magalie et Philippe avec le Cédric - 815 ko

Magalie et Philippe avec le Cédric

Cette partie, la plus longue étape du jour, sera aussi la plus belle avec le survol des méandres de la Seine prés de Mantes la Jolie, puis le plateau du VEXIN et ses magnifiques demeures. Reste à trouver la base perdue au milieu de nulle part, recherche facilitée par une bonne visibilité et les agglomérations de Gisors et Etrepagny. Pause Casse-croûte au Noyers, et malheureusement pause mécanique pour Jean-Michel, le câble du parachute ayant eu l’idée saugrenue d’aller attaquer sauvagement une pale d’hélice. Rien de très méchant, mais la prudence a nécessité un aller retour routier pour aller chercher une hélice de rechange (merci pour l’efficacité et la solidarité qui règnent dans l’équipe du Véliplane) et pouvoir ramener à l’écurie la bête malade. Quelques petits cumulus pointant leur nez à l’Ouest, la phase sieste est supprimée et la plupart d’entre nous choisiront de zapper l’étape prévue à Persan Beaumont au profit d’une simple verticale, pour un retour direct « maison ». Rapidement nous nous retrouvons dans des secteurs « mal pavés » du fait, soit de forêts comme celle de Chantilly puis d’Ermenonville, soit de zones fortement urbanisées. De plus le couloir entre les zones de Roissy et Creil restreint notre marge de manœuvre. Un coup d’œil aux installations du parc Astérix, une verticale Le Plessis-Belleville avant de retrouver notre terrain de jeux bien connu.

En bref, une bien belle journée aéronautique avec 164 NM en presque 4H00 pour les plus lents. Devinez lesquels ??????

Alors, rendez vous à l’année prochaine ! car le mieux c’est de le vivre…

Patrick C.

Max, de dos - 752.5 ko

Max, de dos
nous montre ce qu’est un bord d’attaque (le je crois pas ! )

l’équipe - 324.8 ko

l’équipe
se restaure à l’ombre

notre Salon du Bourget

Du 13 au 19 juin 05 nous avons eu l’immense plaisir de présenter avec l’équipe chaleureuse et dévouée du Véliplane club notre école de formation Pilotes et Instructeurs ULM ainsi que le tout nouveau pendulaire XT 912 de la maison AirBorne Australie, une opportunité de montrer notre vitalité à défendre l’aviation légère. Les interviews radio se succédèrent, les reporters télé nous ont point trouvé car à mon humble avis l’aviation légère était excentrée quel dommage !!!

ambiance décontractée - 320.3 ko

ambiance décontractée
pendant les journées « pro » et avant le l’afluence du week-end

l’A 380 - 34.7 ko

l’A 380

Le Bourget a battu des records d’affluence sous une chaleur exceptionnelle.

Ce fut en premier les professionnels du milieu ULM et autres qui ont pu constater sans aucun doute la qualité de notre pendulaire et ses finitions exceptionnelles.

Les interviews - 104 ko

Les interviews

c’est fini, on démonte - 70 ko

c’est fini, on démonte

Au fil des jours, j’ai remarqué que ce show est un rendez-vous assez magique où les hommes, femmes, enfants, nationalités et cultures variés se retrouvent pour contempler, acheter … des « jouets volants » et pour beaucoup le rêve de voler. Du rêve…justement avec l’ULM vous pouvez allez au bout de votre rêve, c’est abordable (quel bonheur), voilà une des raisons de notre présence au show ; faire découvrir cette riche activité que représente l’Ultra Léger Motorisé, ces aéronefs qui bénéficient d’un libéralisme accordé officiellement (qu’il faut maintenir).

Tout en renseignant les nombreuses personnes intéressées (futurs pilotes ?), ce fut l’occasion de découvrir des démonstrations aériennes prestigieuses, le Majestueux et attendu de tous l’A380 impressionnant, le Falcon 7 dernier né de Dassault, le A340-600 effectuant un effet parachute, le Rafale, le fabuleux mirage 2000, le tigre hélico piloté d’une manière époustouflante et bien d’autres… Pour conclure, ce salon devrait donner un engouement à notre activité. Mais c’est avec regret que « notre libellule » n’a pas pu voler cette année, j’aurai tant aimé que Serge puisse piloter notre AirBorne XT912 pour montrer ses performances et son élégance dans les airs du mythique Bourget aux côtés des ses grands frères, sous les regards de tout ces passionnés que nous sommes. Rendez-vous dans 2 ans pour ce délire non anodin A + et Bons Vols !

Prose de Franck, récent lâché !

livré tel quel !!

Bonjour serge,

Comme tu me l’avais demandé le 9 mai dernier, je te fais parvenir ma « prose » sur mon lâché. A toi de voir ce que tu peux en faire. A+ Franck

========================================================================= En ce lundi 9 mai, par une fin de journée ensoleillé, après un week-end de 4 jours et la reprise du boulot, me voici rendu sur l’aérodrome de Meaux Esbly pour une leçon de pilotage.

Au programme pannessssss moteur au décollage. Après une demi heure de pannes diverses et variées, heureusement fictive, nous voila parti pour conclure cette séance par un encadrement moteur couper, c’est un attero à une seul cartouche.

Bref après 45 minutes de vol nous revoilà au sol, une fois sur le taxiway Serge me pose la question de confiance « te sent tu près à voler seul ». Pendant quelques instants règne un silence troublé par le seul ronron du moteur. Puis j’explique à mon mentor que je me sens capable de le faire mais que je m’interroge sur de possible erreurs au regard de cette nouvelle situation.

La décision est prise j’y vais. Après le débriefing, la paperasse et les derniers conseils d’usages et mes dernières questions me voici seul dans le piège ave comme copilote « le saint esprit », dehors, Cédric et Serge tel des faucons guettant leur proie….

Je me sens tendu, après m’être harnaché et un coup d’œil à l’extérieur, moteur…. Rien, cela commence bien, second essai mais avec le contact, là cela fonctionne mieux.

Je m’éloigne des hangars, prend contact avec la tour et vais me placer au point d’arrêt de la 34, la tension est retombée, la « routine » a pris le dessus. Check liste d’usage, contact avec la tour, alignement, plein gaz, c’est parti. La liste des chose à faire se déroule dans ma tête, accélération, manche au ventre, rendre la main, décollage, palier, prise de vitesse, monté à 700pied, houp’s qu’on est léger seul a bord.

Le palier est atteint un peut après le seuil de piste, quelques pompes sur les champs de colza et une mauvaise anticipation me fond prendre une centaine de pied en top, mais déjà le virage pour la vent traversier est là, coup d’œil rien en vu, c’est parti une fois sorti du virage, perdre mes quelques pieds superflu et me voila en virage pour la vent arrière.

Prendre contact avec la tour, pour un touché, M… en voila un puis deux qui se mettent à tchatcher avant moi, voila déjà la moitié de la vent arrière de bouclé quand enfin j’ai la main, suis N° doit rappeler en final.

Cette final c’est avec elle que je n’ai pas droit à l’erreur. Je vais donc chercher ma base assez loin, me fait secouer avec les turbulences au pied de la colline, perd 100 pieds mais me retrouve bien dans l’axe de la 34G. Suis encore un peu loin, là la distance me semble bonne, moteur tout réduit, se mettre en piqué, resté entre 80 – 90, surveillé le point d’aboutissement, compenser le vent, vitesse, aboutissement, vitesse, aboutissement, ça plane pour moi tout ce déroule vite, mais sans précipitation, ne par arrondir trop tôt ou trop tard, là cela semble bien, ça y est me voila en « palier », il commence à chuter, le lui refuser en cabrant progressivement, top contact, pas un kiss mais correct.

Voila j’ai pu le faire, maintenant ne pas se laisser piéger par un excès de confiance en soit. Me voici reparti pour 3 autres tour de circuit, ma « confiance » en mes nouvelles capacités me permet de mieux me concentrer pour corrigé progressivement mes quelques « erreurs » de ce premier vol. Comme il se doit nous avons (ceux qui était là) fêté dignement (Champagne) ce lâché, qui était doublé du baptême sur pendulaire de (la serge a toi de comblé).

Reste maintenant à valider cet essai, alors à bientôt au hangar. SF

Formations et baptèmes ULM à Paris