Archives de catégorie : Proses des instructeurs ex-stagiaires

Patrick

Une année au VELIPLANE….

Finalement, comme souvent, le plus difficile est de prendre la décision….

Mais une fois le dossier monté et l’école choisie, tout coule de source : la pré-évaluation, la remise à niveau (en fonction du degré de pilotage de chacun), la partie théorique et pédagogique, le statut d’instructeur stagiaire pour aboutir à la journée du test.

J’ai choisi de vivre tout ca chez Geneviève et Serge BOUCHET au VELIPLANE, chez qui j’ai mis les pieds début juillet 2012.

Biensur toutes les journées, et tous les vols n’ont pas toujours été sans difficultés, mais je suis arrivé au bout de cette formation avec le sourire et l’envie d’en entreprendrai d’autres (vivement le gyro !!)

Pourquoi ? Pour retrouver l’ambiance, les échanges, les déjeuners en commun, la qualité de la formation et le degré d’exigence, couplés à la bonne humeur ….

Alors merci à Geneviève, Serge, Christian, Philippe, Laurent, Eric, Pascal, Bernard et plus généralement à « toute l’équipe des braves » pour leur disponibilité et leur partage de compétences.

Bons vols à tous et à bientôt.

Patrick RISCHARD

bon vol Patrick et toujours en prudence, Serge.

Claude

Quel bel été Chez Véliplane !

Si vous avez trouvé l’été maussade, si vous n’avez pas assez volé, si vous êtes resté plus ou moins seuls dans votre coin, alors vous ne connaissez pas Véliplane !

Il y a des étés qui ne m’ont laissé aucun souvenir particulier… même aéronautique, mais cette année, je m’en souviendrai longtemps et même j’irai régulièrement me faire faire une bonne piqure de rappel ! Voilà : ou bien vous avez envie de voler, ou bien vous voulez devenir instructeur ?

Vous ne savez pas où aller ? Vous avez peur d’aller à Meaux-Esbly parce que c’est un grand terrain contrôlé ?

J’avais déjà essayé quelques écoles ULM et avec le temps, je devenais difficile ; vraiment, je n’ai pas envie de m’embêter, de faire des sacrifices, d’endurer, d’avaler des couleuvres, bref de souffrir et la fin de ma formation d’instructeur devenait problématique pour cette raison même si elle vous paraît capricieuse.

Et puis, un jour d’avril je me suis décidé, j’ai poussé la porte du Véliplane Club à Meaux.

Croyez-moi si vous voulez, c’est comme si j’avais passé le seuil d’un autre monde ! Une grande pièce, à la fois grande cuisine, salon, salle à manger, expo de coupes sportives, avec des fruits sur la table, des accessoires dans une vitrine, la bonne odeur du café au chaud… bigre !

Du fond des bureaux, une voix mâle et chantante appelle : Eh l’équipe !!! Et des gars qui rappliquent en riant !

J’emboîte le pas de la petite troupe, on passe devant la porte qui donne dans un hangar bondé, je traverse une salle studieuse et détendue sous la bienveillante écoute de Christian, le talentueux permanent, et je tombe en arrêt devant « la voix » surmontée d’une indévissable casquette ! « Salut, je suis Serge, voilà Geneviève, ma femme ». L’accent des deux chante les cigales, évoque Pagnol, la Gloire de mon Père, César, mon dieu que je me sens bien ! Je sens les accents de ma jeunesse revenir ! Et quelle générosité…

Et voilà, c’était fait, on a topé ; et je suis resté là des jours et des jours sans voir le temps passer ! Cet été j’ai volé 45 heures dans cette ambiance amicale, respectueuse, studieuse, enrichissante, ensoleillée. Ah, je ne vous ai pas dit ? Il y avait là Philippe, instructeur stagiaire à l’accent méridional aussi, Georges, Laurent, Pierre et Jean, même motif, mais pas de punition, au contraire : Jean, spécialiste des frites lorraines « eh, les gars, vous venez, on va cueillir des fraises ??? ». Mais oui, ce sont des instructeurs stagiaires qui volent tous les jours chez Véliplane, c’est vous dire l’ambiance !

Et il y a aussi les références : Michel, l’intrépide voyageur au long cours en ULM qui se fait sans en avoir l’air l’Espagne et l’Algérie (jusqu’au grand sud) et des traversées maritimes pas racontables ! Respect, Monsieur Michel, sans parler de votre grande humanité, il vous en sera tenu compte ! Et les voisins du hangar : le « grand » Max, qui saute de son 3.20 pour aller goûter les trésors gastronomiques des restos de terrains dans son Storch de 80 cv, et le fidèle mécano, aussi à l’aise avec les ROTAX 912 du club qu’avec ses Airbus, Bruno qui pilote son Pionner 200 avec une modestie confondante et deux ou trois belles autres équipes autour d’un Pionner 300 de toute beauté, d’autogires et de multiaxes aussi variés que nombreux… Et je ne vous dis pas les costauds qui viennent ici chez Serge et Geneviève se faire tester pour leur qualif d’instructeur : Merci à Benoît de Sion pour sa « mémorable » mnémotechnique de la coupe d’un front et à Tim avec qui les adiabatiques sont un régal !

Entre midi et 15 heures selon ce que les vols permettent, la salle commune voit tout un chacun se regrouper autour de Geneviève et Serge et préparer sa tambouille : Ah ! Philippe, le spécialiste des salades goûteuses et bien assaisonnées, que c’était bon ! Tout autant que les vraies frites de Jean ! Grâce soit rendue à Geneviève, l’âme douce, généreuse et rassurante, toujours disponible et qui veille à tout… Et à Serge, bien sûr, affairé à conduire sa meute d’instructeurs avec une main de fer dans un gant de velours et les yeux dans les yeux « Claude, écoute moi bien, je ne te le dirai pas une autre fois : arrête ton Coyote plus loin de la porte du hangar et pas en face, s’il te plaît…. ». On n’oublie pas ça, car c’est juste, gentil et (très) ferme… Eh, l’équipe, répondez au téléphone ! Où est la planche ? Il y a des leçons, allez, moi je vais faire un baptême en autogire »… Christian, tu ne manges pas ? « …. j‘peux pas, j’ai des vols dans 5 minutes ! »… Et pourtant, Geneviève avait apporté des tomates du jardin ! Et il y a les élèves, tous sympas et prêts à la fois pour se verser une tasse de café chaud avant leur cours et pour suivre religieusement les briefings et débriefings de l’instructeur stagiaire auxquels Christian et Serge viennent, l’air de rien, apporter les précisions qui manquaient ! Et puis, parmi les très jolis souvenirs, je ne peux oublier celle qui m’est apparue comme l’autre évanescente égérie du lieu, Natacha, si charmante et si modeste ! (Bon d’accord, il n’y pas d’ambiguïté, son mari est très sympa !). Allez, je ne parle pas des enfants des uns et des autres, de tous âges, qui parfois partagent les lieux d’étude et de détente du club ! Merci à eux tous également. Quelle vie, ici !

Alors quand certains me disent « Quel été pourri ! », je ne peux pas m’empêcher de leur dire en sourient « Ah, tu ne connais ni Geneviève ni Serge BOUCHET, ni leur équipe de Véliplane ? Ils te changent un été en magnifique souvenir !!!

Claude LAPOUTGE

Merci pour ton texte et ta sympathie, conserve ta bonne humeur et ta patience et au plaisir de te voir quand tu le souhaites.

Franck

Texte de Franck Helliot dit Carguèse (a que l’accent !) qui fait maintenant l’instructeur multi-axes en Corse

salut a tous salut le serge, comme prévu

Franck est au 1er plan - 1.2 Mo

Franck est au 1er plan

Mars 2007 rencontre avec celui qui allait être mon futur associé( un soir de bringue bien sur) car ce genre de projet c’est toujours quand t’es un peu bourré que tu en parle le mieux. Après quelques verres bien vidés la décision est prise, nous devons nous rencontrer le lendemain ( forcement il faut en discuter la tête bien froide) ok pour l’achat d’une machine, nous nous orientons vers le Sky ou le Coyotte, machines faciles et connues comme ayant fait leurs preuves. Quelques coups de fils aux vendeurs potentiels sur les differents sites internet. Nous n’arrivons pas a trouver la perle rare (il faut dire aussi que je ne connaissais pas le Véliplane……………..ça c’est pour la parenthèse )

Avril (pour ceux d’entre vous qui me connaissez) L’ impatience me ronge et je commence à en vouloir à l’humanité toute entiere si je ne trouve pas de machines. Y’en a pour tout le monde jusqu’au jour ou, par le biais d’un renseignement précieux nous trouvons un SAVANNAH flambant neuf tout equipé, un stol le top pour mes montagnes et mes terrains accidentés, doté de plus d’un 912 s pour moi un minimum requis (light ou pas light le 2 temps ne m’a jamais convaincu).

Il faut dire qu’a cette epoque ma connaissance en matière d’ulm est limitée aux quelques voyous de la profession et a internet (Je ne connaissais pas le Véliplane……………)

Mai Retour du Savannah en terre Corse après une petite traversée maritime bien sympa. Prise en main de la machine, reconnaissance du terrain a CAARRRRGGEEESSSEE comme dit SSSEEERRRRGGGEE et la saison ne tarde plus trop maintenant………. je me doute bien que le plus difficile reste a venir( c’est pas avec la bite et le couteau, mais presque) et de toute façon il faut que je sois Instructeur pour donner un véritable sens à ce que je fais, il me faut, à tout prix, trouver un endroit pour passer mon brevet, mais pas n’importe où (en témoigne mes rencontres avec les pros du light).

Juin Juillet Aout et début Septembre La saison est là et il faut faire des sous et c’est pas long 3.5 mois pour engranger surtout quand personne ne sais que tu existes, tant pis de toute façons maintenant on y croit et on fais de notre mieux. Le plus important c’est la machine il faut la chouchouter, de façon a ce qu’elle assure le max. En corse vive le parachute, si tu cherche les vaches tu trouves les primes…….à la vache…(HAHAHA ça fait pas rire, mais de bons gaulois comme vous devrais au moins sourire). C’est vers la fin du mois d’août que je rencontre le président de Corse ULM (la fédération régionale) Alain Quilicci, qui me parle, devinez de qui, de seerrggee et du Véliplane (si j’avais su……….non je plaisante bien sur). Un coup de fil au boss serge et me voila engagé dans un périple gaulois de 2 mois …………

26 septembre Arrivé au Véliplane ou lala un trou perdu dans la campagne de Seine et Marne. Enfin c’est pas grave, Serge est là pour m’accueillir. Je fais la connaissance de sa charmante épouse et de ses enfants, c’est un peu comme à la maison rien a dire 1 semaine en breifing et me voila instructeur stagiaire.

Note de Serge : il faut dire que Franck avait déjà une très bonne expérience…

octobre novembre Instructeur stagiaire c’est pas quelque chose de très facile il faut composer, mais bon serge et Gen veille au grain. (on peu dire qu’ils ont de la patience le couple Bouchet pour supporter mes humeurs sinusoïdales)

Enfin bref les jours passent, nous faisons quelques navigations très sympa le dimanche matin. Ca me fait du bien car sur l’ile, on ne navigue plus trop, et en plus c’est facile. Il faut aussi travailler la théorie.. ah cette putain de détente adiabatique, que même serge, avec ces mots a lui, a eu un mal de chien à faire piger le corse. Enfin bref, on arrive au bout et le test n’est plus trop loin maintenant.

Fin NOVEMBRE Test à TOURS, Gérard le chti, Instructeur stagiaire aussi passe le test avec moi. Nous arrivons chez Frêre Sourire, il faut bien le dire qu’il ne porte pas la joie sur son visage…mais ses mots sont justes et droits. Reussite pour tous les deux, super je vais pouvoir rentrer chez moi sur mon Ile adorée

Janvier

Création de la section ulm à l’aeroclub de la Corse ça aurait été impensable quelques années auparavant enfin bref, l’ulm c’est l’avenir……………………

Conclusion :

Pour ceux qui recherche un vrai milieu associatif , celui qui, au fil des ans à disparu en laissant la place à l’individualisme, le Véliplane est là pour vous ; que vous soyez très riche ou bien sdf, il vous ouvira les portes et changera sans doute votre façon de voir les choses….. Voila, je vous aime tous et encore merci de m’avoir supporté bonjour à toute l’equipe bises à gene. et aux enfants CIAO

merci beaucoup pour ton texte Franck et toute la réussite possible là bas sur ton Ile !!!

François

Compte rendu de la formation d’instructeur pendulaire

le 02 05 2006

François c’est pas Bob, François n’a pas de rouge dans sa  tennue  - 314.1 ko

François c’est pas Bob, François n’a pas de rouge dans sa tennue

Ma formation s’est déroulée à Esbly au VELIPLANE, elle a commencé en octobre 2005 pour se terminer en mai 2006.

L’appareil utilisé était « le haut de gamme » de chez AirBorne, une machine Australienne : le chariot XT 912 équipé de l’aile Streak III est un ULM rapide et confortable, prévu pour les voyages. Je l’ai beaucoup apprécié.

Pendant la première partie, la formation initiale, Serge Bouchet le chef pilote m’a testé en place avant en insistant sur les pannes moteur puis en place arrière (celle de l’instructeur). Serge m’indique les consignes pour assurer la sécurité : comme par exemple être prêt à couper les contacts au cas où un élève démarre plein gaz. Il me signale aussi les principales erreurs que font les élèves, comme pousser trop fort la barre de contrôle pendant l’arrondi.

Enfin je peux commencer à former de vrais élèves.

L’aérodrome de Meaux-Esbly est contrôlé, en plus de la maîtrise du vol les élèves doivent s’initier à la radio ce qui en perturbe plus d’un au départ mais leur donne la qualification à la fin de leur formation.

Quel est la fonction d’un instructeur ? : maîtriser le pilotage et maîtriser la pédagogie, c’est cette dernière qui est nouvelle pour moi . Qu’est que la pédagogie : c’est transmettre un savoir dans les meilleures conditions de compréhension pour l’élève afin qu’il devienne un pilote qui volera en toute sécurité en respectant l’environnement.

Dans la pratique j’ai constaté les différents cas de figure envisagés par Roland Magallon dans son manuel d’instructeur : il y a l’élève qui sait tout, le timide, celui qui a besoin d’être rassuré, le nerveux, le fonceur etc… Pour un instructeur il faut savoir s’adapter aux différents styles des élèves, tout un programme…

Pour le pilotage il faut toujours se méfier, un élève peut très bien réussir 10 atterrissages à la suite et rater le 11ème. En général les élèves ont tendance à exagérer les mouvements de commande, par exemple en exercice d’encadrement PTS, ils exécutent des virages à très grande inclinaison, je devais leur montrer qu’on peut arriver au même résultat en virant moins fort.

Pour terminer je remercie Geneviève pour son hospitalité et ses petits plats, merci à Cédric (un instructeur du véliplane) pour ses conseils et merci à Serge pour cette formation sérieuse qui devrait déboucher sur de nouveaux bons pilotes.

Le 02/05/2006 François Denis

note de Serge : Francois va sévir à Sedan, il est un des 4 qui sont allés à Dakard avec 2 pendulaires 503 ! Il va faire le Tour 2006 en accompagnateur de 2 jeunes

Jean

Témoignage de Jean

le 01 01 05 Expérience de formation d’instructeur à Meaux. (en 2003)

Lorsque Bernard (Cordonnier), du club d’Arras et moi-même avons décidé d’être instructeurs U.L.M 3 axes, pour faire partager notre passion, nous nous sommes renseignés dans divers centres de formation, avec des accueils plus ou moins chaleureux.

Lorsque, suite à une annonce dans Volez, j’ai appelé Serge Bouchet, le courant est passé tout de suite.

Son épouse, Geneviève, et lui, ont dans la voix cette chaleur et cette spontanéité des gens du midi. J’ai, suite à cet appel, compris très vite, que c’est chez eux que nous allions entreprendre notre formation d’instructeur stagiaire afin d’obtenir les diplômes voulus ; J’ai donc pris rendez-vous avec Serge le lundi suivant à 10 heures sur l’aérodrome de Meaux.

Bernard et moi, pilotions à cette époque depuis deux ans des Zénairs 601 avec chacun environ 400 heures depuis notre brevet de base.

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Jean et Muriel
lors d’un tour de France ULM

J’emmène au passage Bernard, ce lundi matin, et nous voilà partis vers Meaux, nous arrivons avec quelques minutes d’avance.

Nous sommes accueillis par Geneviève, dont les yeux allaient du Zénair aux deux pilotes, ne sachant apparemment trop quoi faire, car Serge avait manifestement oublié le rendez-vous (ce qui est inhabituel…). Nous avons a cet instant compris, que ces gens du Sud étaient cool !!! Geneviève intérieurement se disait : « ça commence bien pour nous, c’est deux là on ne va pas les revoir. » Après moult recherches, elle réussit à joindre son époux, qui fait de son mieux pour arriver au plus vite. Ce jour là Bernard et moi étions d’humeur gaie, (comme d’habitude d’ailleurs). Après une bonne heure, Serge est arrivé décontracté, en nous disant « hé les gars, j’ai oublié ! » ; il avait un tel sourire que nous sommes restés. Nous avons convenus de notre rythme de formation : nous avons choisi la base de Meaux pour la proximité de Paris, qui engendre un potentiel d’élèves important, favorable à l’instructeur stagiaire.

En effet, après la formation de moniteur (formation initiale), il faut être moniteur stagiaire et rendre 30 à 40 heures de formation à des élèves sur la base qui vous a formé.

Et là, il faut constater que trop de centre de formation n’ont pas assez d’élèves pour assurer aux moniteurs stagiaires la possibilité de faire rapidement les 30 à 40 heures d’instruction.

A Meaux, aucun problème, il y avait presque trop d’élèves. Pour faciliter notre hébergement, Bernard à déplacer sur la base de Meaux son camping-car. Nous avons fait la formation ensemble, dans la salle de cours, sous l’œil attentif de Serge qui est un vrai professionnel.

Ensuite, en tant qu’instructeur stagiaire, nous nous sommes relayés semaine après semaine pour pouvoir donner le maximum d’heures rapidement, sans se pénaliser mutuellement. Nous avons fini notre formation après 100 jours de bonheur, où nous avons réappris à piloter des appareils de base comme le baroudeur.

L’ambiance était bonne et très souvent nous nous sommes retrouvés le soir avec Serge et Geneviève autour de la table familiale.

Serge sous des aspects décontractés, quelquefois un peu « brouillon » est un instructeur sérieux et compétant. De notre côté nous avons mis à sa disposition notre savoir : En ce qui concerne Bernard : révision, réparation, entretien du matériel

Pour moi-même, mise en place des dossiers et rencontres avec le vendeur et les banquiers pour l’achat du hangar de 1200 mètres carrés utilisés aujourd’hui.

Puis, Bernard et moi, nous nous sommes présentés au centre de la fédération FFPLUM, à Montmorillon pour l’examen final et avons été reçu tous les deux.

Nous sommes reconnaissant à ce couple formidable, que nous ne voyons pas assez malheureusement.

Si demain vous voulez être instructeur, appelez Véliplane, et demandez Serge ou Geneviève

Jean Bierinx

note de Serge : Jean est maintenant installé à Boulogne sur mer, il est devenu revendeur Zénair pour le nord de la France, il sait fabriquer les zénair à la perfection…il est aussi passionné de modèles réduits.

Bernard

Comment je suis devenu Instructeur

(en 2003)

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et voila le Nanar !

Le 20 mars 2002, mon ami Jean Bierinx me téléphone et me dit : Bernard je t’ai inscrit pour passer le théorique Instructeur à Lille pour le 20 avril, j’ai donc un mois pour travailler car mon ancien théorique date de 94 et on oubli beaucoup. 4 jours après l’épreuve, je reçois les résultats : 36 sur 40, c’est juste mais c’est bon, maintenant il faut choisir une école.

Dans « Volez » nous trouvons le Véliplane-Club géré par Serge Bouchet, je délègue Jean pour prendre contact (prix, durée, etc.).

Fin avril, nous nous rendons à Meaux avec le Zénair de Jean pour une évaluation, nous nous garons devant le Véliplane et descendons de l’appareil, Jean habillé chic et moi avec mon éternel chapeau Australien, sous le regard surpris de Geneviève (l’épouse de serge), nous demandons après son mari, elle nous répond qu’il est absent momentanément, qu’il va arriver d’un instant à l’autre et qu’elle est son épouse, nous lui expliquons ce que nous venons faire, elle nous invite à prendre un café.

En traversant l’ancien hangar, je constate que Jean est bloqué, je lui demande ce qui ne va pas, il me répond tout bas : on est tombé dans la préhistoire, quel bordel, allez, on s’en va, je lui dis : bon attendons le patron, voyons et on décidera après.

Moi, tout ceci ne m’a pas choqué car j’ai volé sur Visair, AX 3, Baroudeur et autres, alors que Jean à part Coyote 582 et Zénair 601, il n’en a pas essayé d’autres, par contre il est très doué pour les « petit gros ».

Serge arrive enfin, nous lui posons un tas de questions puis passons aux essais pour évaluation avec le Zénair, Jean passe en premier puis c’est mon tour, au retour Serge nous déclare : au putaing de con, ça c’est plus de l’Ulm ! Nous passons dans son bureau pour les conditions du stage, Jean s’est décontracté, il est beaucoup plus calme, nous concluons, nous serrons présent le 1er lundi de mai pour recevoir les cours de Serge.

Au jour dit, j’installe mon camping car devant le porte du hangar, serge nous signale qu’il y aura un troisième stagiaire « Stéphane Roussillo » qui est en route depuis un an.

Les cours commencent, Jean a du mal à accepter les machines lentes (Baroudeur et AX3) mais il s’y fait. En 3 semaines, nous avons fait notre formation initiale, il est vrai que le temps nous a aidé et que nous avons secoué le chef.

A partir de cet instant, Jean et moi faisons une semaine chacun à tour de rôle en logeant dans le camping car, entre temps, Stéphane poursuit lui aussi. Pendant ces 4 semaines j’ai donc dispensé 32 heures et demi de cours théoriques et 24 heures de cours pratique avec quelques pannes (au sol) avec les Baba, Serge n’avait pas encore son 912 actuel, pendant mes temps creux je réparais et montais ses machines, puis de temps en temps j’aidais Michel qui se construisait un Van Aircraft avion de voltige, et comme j’étais à ma troisième construction amateur, j’avais l’habitude.

Quand à Jean, pendant ses temps creux, il arrangeait le dossier d’achat du hangar actuel.

Durant mon stage, j’ai effectué le « tour de Paris » en Baba c’est possible, il suffit de surveiller l’essence, nous avons, en chemin, recrutés 2 nouveaux stagiaires Instructeurs, René et Fabrice.

Nous avons lié des liens avec Serge, Geneviève et leurs enfants, nous étions souvent invités chez eux, ils nous ont toujours prêté une voiture car Jean venait en vol avec son épouse et moi seul, en train.

Fin juin, nous avions terminé grâce aux élèves que le Véliplane draine dans la région est de Paris.

Puis j’ai décidé de finaliser le contrôle à l’école nationale de Montmorillon, nous nous y sommes rendu avec nos 2 Zénair, Didier nous a testé en théorie et en pratique.

Et voila comment nous sommes devenus « INSTRUCTEURS ».

Jean et son épouse rejoignent Geneviève et serge à Millau pour un Baptême et moi, je remonte seul à Arras retrouver mon épouse et m’occuper du Club car j’y suis le Président du « Club Ulm d’Arras » 60206.

Merci au Véliplane-Club.

Bernard Cordonnier